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  • gars du nord
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953
 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 10:50

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L'histoire des jardins ouvriers ont une origine très ancienne; en effet, leur apparition commence sous Napoléon et se développe avec l'essor industriel;  même s'ils servaient à nourrir les familles des travailleurs, le but avoué était surtout de les occuper sur leur lopin de terre afin qu'ils n'aillent pas au cabaret, non pas pour s'alcooliser, mais surtout pour qu'ils ne fréquentent pas ces établissements où bouillonnaient les idées syndicales et politiques.

 

Les médecins et hygiènistes trouvaient qu'il y avait un grand intérêt à pratiquer le jardinage; ils correspondaient à un besoin réel en légumes, de plus l'activité au grand air ne pouvait qu'être bénéfique aux travailleurs enfermés toute la semaine dans des usines poussièreuses, à l'air confiné...Il y eut donc une prolifération en Europe de cette salubre activité.

 

Dans notre région l'Abbé Lemire s'illustra dans ce domaine dès la fin du19ème siècle en partant du même postulat, éloigner les hommes des cabarets et créer des liens familiaux plus forts autour du lopin de terre et de la vie domestique.

C'est l'Abbé Lemire, devenu député-maire de la ville de Hazebrouck, qui portera sur les fonts baptismaux, la ligue du coin de terre et du foyer en 1896. Le concept poursuit son chemin en France mais aussi en Allemagne.

En 1952, on offrit un cadre à l'association des jardins familiaux. Toutefois, pour une certaine classe de la population, ces jardins sont considérés comme une dépréciation, puisque l'on retint surtout le terme "jardins ouvriers"; de plus ces jardins collectifs sont situés à l'extérieur de la cité, près des lignes de chemin de fer, et au pied des usines...

 

De nos jours on assiste à des concours de jardins , encadrés par des jardiniers expérimentés et des horticulteurs, gage du sérieux de l'entreprise. On intoduit dans ces jardins des graines oubliées, on travaille à associer des herbes aux cultures, pour éviter l'utilisation de produits dangereux; le jardin devient un lieu de création où production rime avec décoration.

 

Nous reparlerons de l'Abbé Lemire, qui en fit son cheval de bataille...

 

Gamin, je passais le long du cavalier, et je contemplais des hommes qui après une semaine de labeur au fond de la mine avait encore le courage de biner, bêcher, semer, arracher les mauvaises herbes....je me disais qu'ils avaient bien du courage à passer 4 à 6 heures penchés sur la terre nourricière...il n'y avait pas que le jardin , ils élevaient des poules et des lapins, certains des pigeons pour les concours et pour leur assiette ensuite; de 1900 à 1980, on  trouvait un jardin là où il y avait un peu de bonne terre, aujourd'hui tout est remplacé par des pelouses miteuses et ce fameux mur végétal vert qui entoure les maisons.

 

 

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commentaires

L
<br /> C'est vrai qu'avant on cultivait plus de légumes, du bio en somme... c'était bien plus sain... pourquoi ne pas y revenir? encore faut-il avoir la main verte :-)<br /> <br /> <br />
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