La Manche a été pendant plusieurs siècles un rempart pour l'Angleterre. Elle était ainsi un allié contre l'envahissement de l'île et a joué un rôle décisif lors des différentes guerres. Toutefois elle limite également les échanges avec le continent et de ce fait de nombreux ingénieurs ont essayé de créer un lien fixe entre la Grande-Bretagne et le continen
Le premier projet de lien fixe entre l'Angleterre et le continent remonte à 1801. Ce projet d'Albert Mathieu-Favier était un tunnel composé de deux galeries superposées. La première pavée et éclairée devait servir aux malles-postes tandis que la seconde servait à l'écoulement des eaux d'infiltration. Au milieu du trajet, une île artificielle aurait permis une halte aux voyageurs. Les guerres napoléoniennes provoquèrent l'abandon de ce projet.
En 1803, un anglais propose l'immersion d'un tube métallique dans un fossé creusé au fond du détroit. Cependant si cette solution évitait le problème du relief accidenté du fond de la Manche, des problèmes comme la pression à cette profondeur ont bloqué cette proposition.
À partir de 1833, l'ingénieur français Aimé Thomé de Gamond étudie les possibilités de lien fixe. Il finit par opter pour un tunnel ferroviaire foré. Pour ces études, il récupéra de nombreux éléments et alla jusqu'à faire des plongées en apnée pour étudier le fond marin. Après plusieurs présentations, son projet est accepté en 1867 par Napoléon III et la reine Victoria. La guerre de 1870 fit suspendre le projet.
D'autres projets ont ensuite été étudiés. Parmi ceux-ci, une locomotive sous-marine imaginée en 1869 ou un « pont-tube » fut proposé par un ingénieur en 1871.
Eugène Burel, un ingénieur français, est l'auteur à la fin des années 1870 d'un projet de traversée de La Manche dans le détroit du Pas de Calais. Son idée est la constitution d'une digue par enrochement entre les rivages et les bancs marins de Varne d'un coté et de Colbart de l'autre, laissant subsister entre les deux bancs un chenal d'un kilomètre de large réservé à la navigation. La jonction entre les extrémités de la digue interrompue serait opérée au moyen de bacs à vapeur
Projet de 1874
Proposition de Aimé Thomé de Gamond
La multiplication des tunnels ferroviaires (avec en particulier le métro de Londres font qu'il semblait possible de construire un tunnel sous la Manche. Deux sociétés (Association française du tunnel sous-marin entre la France et l'Angleterre du côté français et The Channel Tunnel Company du côté britannique) obtiennent la concession de 99 ans pour un tunnel ferroviaire en 1874 La société britannique n'ayant pas des capitaux suffisants a été remplacée par The Submarine Continental Railway Company.
À partir des travaux d'Aimé Thomé de Gamond, un tracé avait été décidé. Des puits furent forés en France (près de Sangatte et en Angleterre. Pour le forage, des perforatrices avaient été mises au point. Le rythme de forage était d'environ 400 mètres par mois permettant d'espérer la fin du forage au bout de cinq ans. La Grande dépression et l'influence d'opposants au tunnel côté britannique firent que le projet fut de nouveau abandonné en 1883.
Aujourd'hui, on empreinte le tunnel et 35 minutes plus tard, nous arrivons non loin d'Ashford, Londres est à une heure d'autoroute, ensuite il faut trouver à se garer aux abord du centre (payant) et prendre le métro 'expensive) pour visiter la capitale britannique.
Le Pas-de-Calais est une terre de passage, d'espoir pour les réfugiés, un havre poàur des anglais en quête de tranquiliré... La guerre de cent ans est achevée depuis belles lurettes, et les anglais reconquièrent la France de façon pacifique cette fois, toutefois l'effondrement de la livre sterling contraint de nombreux retraités à repartir en Albion.