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  • gars du nord
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953
 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 10:45

 

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Nouvel écrin pour l'archéologie locale, Arkéos, situé aux confins de Douai et de Râches, a ouvert récemment. Pour les archéologues professionnels du Douaisis, c'est là, une opportunité sans doute attendue de longue date, pour enfin pouvoir y exposer le résultat de leurs travaux.

 

la structure est dissociée en deux axes majeurs, d'une part, le musée proprement dit où sont exposés les objets découverts durant des décennies de fouilles, et d'autre part, un parc de reconstitution archéologique est en cours d'installation sur les bords de la Scarpe (y seront représentés les habitats de la préhistoire au Moyen-age en passant par les invasions vikings). tout ceci contribue à donner le sentiment  qu'il y a là une volonté ardente de communiquer sur l'histoire de la région de façon accessible sans tomber de la vulgarisation à outrance.

 

Nul doute quà terme, ce musée draînera  les curieux et les amateurs d'histoire. Au de la dynamisation des structures muséales existantes, de leur offre d'approche différente, plus participative et plus didactique, le région se dégage peu à

peu des clichés qui lui ont été attribués. Il ne reste plus qu'à espérer qu'en ces temps de "perdurent et se multiplient.

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 11:26

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L’empire Romain devint chrétien lors de la conversion de l’Empereur Constantin au IV ème siècle(312).

Si la christianisation est importante à Rome et dans les provinces proches, il n’en va pas de même en Gaule , en Bretagne ou en Germanie. Les peuples de ces contrées sont païens. Bien que Constantin ait interdit les rites religieux privés (sacrifices, sorcellerie, magie) le paganisme perdure et Julien promulgue un  édit de tolérance. Malgré des interdictions fixées par Théodose en 391, le paganisme subsiste. Toutefois  la conversion progresse. Saint Patrick(385-461) originaire du nord ouest de l’Angleterre aurait été enlevé par des pirates irlandais et aurait découvert la foi dans ce pays ; selon la légende, il aurait suivi la « voix » de Dieu et serait parti en Angleterre puis en Gaule pour se former à la prêtrise. Il retourne alors en Irlande(432) pour évangéliser le pays.

 A la fin du VI ème siècle, le Pape Grégoire le Grand envoya l’évêque Augustin (de Cantorbury) pour évangéliser l’Angleterre ; à la deuxième tentative (en passant par Hardelot) Augustin s’établit en Angleterre

et mena à bien sa mission.                                                                                     
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         Saint Augustin  de Cantorbury                                                                Saint Colomban

 

Notre région était dominée par les Mérovingiens et gouvernée par un roi Salien, Clovis. Clovis devint roi des Francs (482-511), encouragé par son épouse Clotilde, il se convertit au christianisme et fut baptisé par l »évêque Rémi (évêque de Reims), peut-être en 499 ;. Mais le christianisme ne s’est pas  répandu  à tous les peuples de la Gaule, christianisme et paganisme cohabitaient, et c’est  à cette époque que notre région fut christianisée par des missionnaires venus de par delà les mers  et notamment d’Irlande.

saint-patrick.jpg  Saint Patrick

 

 

Un moine irlandais Colomban partit de l’Eire et débarqua près de Saint Malo après un passage en Cornouailles. Il traversa la Gaule, en l’évangélisant puis continua vers l’Allemagne et la Suisse avant de s’établir à Luxeuil. L’œuvre évangélique de Colomban  est importante, il envoya des moines pour évangéliser le Nord de la Gaule et c’est ainsi que des moines irlandais arrivèrent dans le Douaisis. Ces moines celtes fondèrent l’abbaye de Marchiennes(vers 630)

On peut donc constater que la christianisation de la Gaule et autres pays ne s’est pas faite aisément et pas uniquement à partir de Rome ; l’évangélisation a pris des voies détournées et il a fallu s’adapter aux croyances païennes pour faire admettre le message évangélique.

J’ai donc été surpris  d’entendre parler de christianisation par des chrétiens celtes à l’époque mérovingienne, alors qu’on aurait pu penser que la mission d’évangélisation serait partie de Rome et des régions converties ; les campagnes pouvaient se comparer à un immense échiquier avec des cases païennes et des cases chrétiennes. Je n’ai, à ce jour trouvé aucun ouvrage traitant du sujet, mais je suppose qu’un universitaire a dû produire un texte abordant  ce phénomène.  Si je me suis intéressé à la question, c’est grâce aux propos tenus par le Professeur Catherine MAIGNANT  dans un amphi de l’UFR Angellier ; si d’aventure des lecteurs de cet article connaissaient  des ouvrages traitant de la question qu’ils n’hésitent pas  à me le faire savoir.

 

 

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                                                                      Abbaye de Marchiennes

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 19:09

 

 

 

 

 

 

oliver_cromwell.jpg    La dernière fois mon article relatait la pièce de théâtre Hamlet, pièce sanguinaire comme l'étaient ces périodes éloignées... j'aime beaucoup la Grande-Bretagne et l'Irlande, je pense que mes lecteurs s'en sont rendus compte et notre région a longtemps été occupée par les anglais, notamment Calais, aujourd'hui nous assistons à une "invasion" bien plus pacifique des Brits sur le littoral, lille, St Omet enfin un peu partout où les lieux sont accueillants.

Alors aujourd'hui je propose un petit quizz d'une seule question: Cromwell, le régicide, capturé et éxécuté, ses membres ont été dispersés aux quatre coins du Royaume, mais savez-vous où se trouve sa tête?

Que gagne t-on? j'ai un super lot dont je n'arrive pas à me débarrasser lors des concours de cartes, parce que les participants sont du coin et pour eux ce n'est pas dépaysant,  mais pour des citadins où des personnes étrangères à la région, je vous propose un séjour d'une semaine sous la tente, corned-beef fourni, sur le terril qui porte le doux nom du 112 à Leforest (vue imprenable, sur Douai et Lorette...)

J'attends vos réponses.

 

 

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 17:01

Je ne suis pas un admirateur de Napoléon, mais cette petite histoire de scène de ménage de personnages célèbres m'a toujours amusé; enfant, lors d'escapades à la mer, on passait souvent par le villlage d'Attin et on souriait toujours parce que sous le panneau Attin est écrit "la paix faite". Quelques années ont passé avant que je n'apprenne le pourquoi de ce "qualificatif "      "la paix faite".

 

"Napoléon, Empereur des Français, se rendit à plusieurs reprises au camp de Boulogne sur mer (1803-1805), alors qu'il espérait conquérir la Grande Bretagne. Ce qui suit n'apparait dans aucun livre d'histoire, alors voilà ce que ce que raconte le bouche à oreille, à propos de l'un de ses voyages.

L'empereur Napoléon et l'Impératrice Josphine se seraient querellés dans la berline Impériale pendant le trajet retour du camp. La dispute dura, dit-on, entre le relais de Samer et celui de Cormont, mais finalement les illustres voyageurs se seraient réconcilliés peut avant la poste de Cormont, ce qui donna le "Catouillage", puis la "Culbute" sur le territoire d' Attin et enfin "La Paix Faîte".

Bien que non officialisé le nom de la "Paix Faîte" fût donné à ce hameau d'Attin, quand à la "Culbute", le nom est employé dans le language courant et représente l'endroit où était situé l'ancien café devenu ferme sur la RN1."

 

 

 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 10:27
90px-Pecquencoourt_-Abbaye_d-27Anchin_-_Un_des_deux_pavillo.jpgAbbaye bénédictine, constituée par des ermites, elle voit le jour en 1079 sous l'impulsion de l'évêque de Cambrai: Gérard II. Elle a été construite sur une île de la Scarpe à Pecquencourt au milieu des marais. Au même titre que Marchiennes, son nom a traversé les siècles, mais il ne reste que des vestiges de cette imposante et riche abbaye, dont la puissance s'étendait dans toute la région Flandre-Artois-Hainaut; Détrute à la Révolution, ses biens confisqués, il demeure une abondante documentation aux archives de la ville de Douai qui permet de connaître le destin de l'abbaye.

" Le cadre monumental grandiose, l'important réseau de curtes et de paroisses, les trois prieurés, attestent de l'indiscutable puissance de l'abbaye;(...)la position de l'abbaye sur la Scarpe, et l'enjeu qu'elle constitue dans la progression capétienne définissent la spécificité de ses rapports avec les puissants."  J-P. GERZAGUET/ l'ABBAYE D'ANCHIN, de sa fondation -1O79- au XIV ème siècle. Presses universitaires Septentriion 1997.
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 10:46



Hier, 18 octobre, dernier dimanche pour la visite de l'exposition "Napoléon et l'Egypte"; une exposition pas très enthousiasmante mais on y apprend des choses, notamment que cette expédition, ordonnée par le Directoire, pour les uns et recherchée par Napoléon pour les autres; Napoléon, poursuivant son rêve de ressembler à Alexandre le Grand et parce que la "porte du pouvoir n'était pas encore assez mûre"(il n'avait que 29 ans). On entraîne 35OOO soldats dans cette aventure qui vire au désastre -plus de bâteaux, détruits par les anglais, des uniformes en drap de laine bien trop chauds pour le désert d'Egypte, pas d'alcool en pays musulman et la mélancolie qui accompagne les troupes françaises. Victoire de la bataille des pyramides, mais fiasco en Syrie et Egypte, retour discret de Bonaparte, assassinat de Kléber... Par contre, réussite sur le plan scientifique et débuts de l'Egyptologie, réussite diplomatique aussi, la France tisse des liens indéfectibles avec l'Egypte, cette dernière offre d'ailleurs l'obélisque à la France vers 1830 ( les français à l'inverse des anglais n'ont pas pillé le pays de ses antiquités mais ont contribué par la création de musées, de fouilles archéologiques, à conserver un patrimoine inestimable pour l'édification des générations passées et à venir et ceci grâce à une personnalité de notre région, le boulonnais MARIETTE, qualifié comme le plus égyptiens des égyptologues. Mariette, attiré par l'Egypte lors de sa rencontre avec une momie exposée au musée de Boulogne, se dévouera à mettre en valeur le patrimoine du pays des pharaons. A son actif, la fouille de 300 tombes, la mise à jour de 15000 objets, il a été en "délicatesse avec l'Impératrice Eugénie, à qui il refuse de somptueux bijoux découverts lors des fouilles..... MARIETTE rend l'âme en 1881, à l'âge de 60 ans, victime du diabète. Il repose au Caire, mais Boulogne sur mer n'a pas oublié son enfant, en donnant son nom à des établissements scolaires et en érigeant une statue en son honneur sur le pont qui enjambe la Liane, le regard tourné à l'Est.

Pour en revenir à l'exposition, celle-ci, précedemment à l'Institut du monde Arabe à Paris, n'a pas attiré le public escompté, mais quand je suis ressorti du Palais saint Vaast, il y avait du monde jusqu'au trois-quart de la cour!

 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 18:23

La semaine dernière, en écho à une exposition à l'Hospice Comtesse, se déroulait une conférence de près de deux heures, dans la salle en sous-sol de la médiathèque de Lens. Le sujet en était Jeanne de Flandre, personnage très connu dans la région, puisque l'Hospice Comtesse, c'est à elle qu'on le doit.



L'existence de Jeanne de Flandre n'est connue que grâce aux recherches des historiens, il n'exite en effet, aucune chronique, comme c'était l'usage à l'époque médiévale, si bien qu'on ne connaît pas sa date de naissance et que, c'est l'étude d'archives, de textes de loi, de décrets qui permettent de dresser le portrait de la "bien aimée comtesse". L'archéologie a également apporté sa contribution en découvrant à Marquette, sur un site industriel pollué, les vestiges de l'Abbaye de Marquette et les restes du tombeau de Jeanne.
Ce que l'on connaît de Jeanne et de sa soeur Marguerite, tutoie l'histoire des croisades, le père de la comtesse, Bauduin IX de retour de la quatrième croisade fut élu Empereur de Constantinople; Jeanne porte donc le titre de Comtesse de Constantinople, fait assez singulier. A la mort de Bauduin peu après son retour (son épouse le suivra au tombeau dans un laps de temps assez bref), les deux soeurs se retrouvèrent sous la tutelle de Philippe Auguste qui les cloîtra au Louvre; Jeanne, très jeune, épousa un fidèle du roi, Ferrand de Portugal, qui prit ses distances avec le roi Philippe, après que le fils de ce dernier l'eût humilié... Ferrand dirigea le Comté avec Jeanne, et se ligua contre Philippe Auguste avec Jean sans Terre ,Othon IV, Empereur romain germanique, le Comte de Boulogne et le Comte Guillaume Ier de Hollande, fait prisonnier à la bataille de Bouvines, il passa douze années en captivité; Jeanne s'occupa de son Comté et de celui du Hainaut. Elle promulgua force de lois et permit aux comtés de se développer économiquement, malgré des tracasseries avec un imposteur et les Gantois. Elle accorda une autonomie des cités qui purent élire leurs échevins, fit construire des hôpitaux, des abbayes, des béguinages. A sa mort en 1244, elle fut ensevelie dans l'Abbaye de Marquette (détruite à la Révolution). Son nom traversa les siècles, malgré le manque de témoignages écrits de son existence, et aujourd'hui encore on évoque Jeanne de Flandre quand on se rend à Lille pour une visite à l'Hospice Comtesse, ou que l'on va rendre visite à un nouveau-né à la maternité....Jeanne de Flandre.

 

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 20:18















Né le premier juillet 1872 à Cambrai; après des études à l'Ecole Centrele , il se lança dans la fabrication de lanternes pour automobiles et avions. A la tête d'une entreprise florissante, il se pris de passion pour l'aéronautique et devint le premier pilote diplômé.

Le Dayly Mailoffrait un prix de 25000 francs-or à celui qui traverserait la Manche; Latham pilote britannique, inscrit au concours depuis le 2 juillet, Blériot trouva logique que ce dernier se lançât en premier dans la tentative. Blériot pendant ce temps, participa au meeting aérien de Douai, où il fut gravement brûlé par de l'huile du carter de son moteur.

Après l'échec de Latham, Blériot entreprit dans le plus grand secret, les préparatifs pour tenter l'aventure; il décolla du cCap blanc Nez à 4 heures 41 et travera la Manche en 37 minutes à la moyenne de 80 kilomètres-heures environ, aux commandes de son Blériot XI.

Riche et adulé, Blériot se lance dans la construction d'aéronefs... en 1914, à l'instar des autres constructeurs, il fabriqua des appareils en grande quantité(10 000).

A la fin de sa vie, Blériot , aux prises avec la r, il connaît des difficultés financières, il passe la main avant de mourir prématurément en 1936.


Hier 25 juillet 2009, un pilote entreprit de refaire la traversée avec le même appareil; sa tentative a été couronnée de succès, comme quoi, un siècle plus tard, l'appareil de Blériot est toujours aussi fiable.
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 20:31

La Manche a été pendant plusieurs siècles un rempart pour l'Angleterre.  Elle était ainsi un allié contre l'envahissement de l'île et a joué un rôle décisif lors des différentes guerres. Toutefois elle limite également les échanges avec le continent et de ce fait de nombreux ingénieurs ont essayé de créer un lien fixe entre la Grande-Bretagne et le continen

Le premier projet de lien fixe entre l'Angleterre et le continent remonte à 1801. Ce projet d'Albert Mathieu-Favier était un tunnel composé de deux galeries superposées. La première pavée et éclairée devait servir aux malles-postes tandis que la seconde servait à l'écoulement des eaux d'infiltration. Au milieu du trajet, une île artificielle aurait permis une halte aux voyageurs. Les guerres napoléoniennes provoquèrent l'abandon de ce projet.

En 1803, un anglais propose l'immersion d'un tube métallique dans un fossé creusé au fond du détroit. Cependant si cette solution évitait le problème du relief accidenté du fond de la Manche, des problèmes comme la pression à cette profondeur ont bloqué cette proposition.

À partir de 1833, l'ingénieur français Aimé Thomé de Gamond étudie les possibilités de lien fixe. Il finit par opter pour un tunnel ferroviaire foré. Pour ces études, il récupéra de nombreux éléments et alla jusqu'à faire des plongées en apnée pour étudier le fond marin. Après plusieurs présentations, son projet est accepté en 1867 par Napoléon III et la reine Victoria. La guerre de 1870 fit suspendre le projet.


D'autres projets ont ensuite été étudiés. Parmi ceux-ci, une locomotive sous-marine imaginée en 1869 ou un « pont-tube » fut proposé par un ingénieur en 1871.

Eugène Burel, un ingénieur français, est l'auteur à la fin des années 1870 d'un projet de traversée de La Manche dans le détroit du Pas de Calais. Son idée est la constitution d'une digue par enrochement entre les rivages et les bancs marins de Varne d'un coté et de Colbart de l'autre, laissant subsister entre les deux bancs un chenal d'un kilomètre de large réservé à la navigation. La jonction entre les extrémités de la digue interrompue serait opérée au moyen de bacs à vapeur

Projet de 1874
Proposition de Aimé Thomé de Gamond

La multiplication des tunnels ferroviaires (avec en particulier le métro de Londres font qu'il semblait possible de construire un tunnel sous la Manche. Deux sociétés (Association française du tunnel sous-marin entre la France et l'Angleterre du côté français et The Channel Tunnel Company du côté britannique) obtiennent la concession de 99 ans pour un tunnel ferroviaire en 1874 La société britannique n'ayant pas des capitaux suffisants a été remplacée par The Submarine Continental Railway Company.

À partir des travaux d'Aimé Thomé de Gamond, un tracé avait été décidé. Des puits furent forés en France (près de Sangatte et en Angleterre. Pour le forage, des perforatrices avaient été mises au point. Le rythme de forage était d'environ 400 mètres par mois permettant d'espérer la fin du forage au bout de cinq ans. La Grande dépression et l'influence d'opposants au tunnel côté britannique firent que le projet fut de nouveau abandonné en 1883.

Aujourd'hui, on empreinte le tunnel et 35 minutes plus tard, nous arrivons non loin d'Ashford, Londres est à une heure d'autoroute, ensuite il faut trouver à se garer aux abord du centre (payant) et prendre le métro 'expensive) pour visiter la capitale britannique.

Le Pas-de-Calais est une terre  de passage, d'espoir pour les réfugiés, un havre poàur des anglais en quête de tranquiliré... La guerre de cent ans est achevée depuis belles lurettes, et les anglais reconquièrent la France de façon pacifique cette fois, toutefois l'effondrement de la livre sterling contraint de nombreux retraités à repartir en Albion.
                                                                                                         

















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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 20:59

François Fénelon de la Mpthe Fénelon naquit le 16 août 1651 au Châtau de Fénelon sue les bords de la Dordogne, dans le Périgord noir, entre Souillac et Sarlat. Il fut d'abord écrivain, on lui doit les aventure de Télémaque (critique déguisée de la politique de Louis XIV) Enfant, Fénelon reçut un enseignement dispensé par un tuteur; dès l'âge de 12 ans, il intégrait l'université de Cahors afin d'y étudier la philosophie et la théologie; il avait exprimé le voeu de se consacrer à la religion.
Très proche et très apprécieé des cercles d'influence, de Bossuet et surtout de Madame de Maintenon, il devint le précepteur du Duc de Bourgogne. 
Il fut par la suite admis à l'académie française en 1693 et reçut l'Archevêché de Cambrai en 1695; il fut surnommé le cygne de Cambrai. C'est entre 1694 et 1696 qu'il écrivit les Aventures de Télémaque, fils d'Ulysse; cet ouvrage pseudo-historique met en lumière les failles de la politique du Roi. Le manuscrit  demeuré confidentiel, fut publié sans son autorisation. Louis XIV y vit une satire de son règne et Fénelon fut banni de la Cour.
Il se retira dans son AArchevêché; il s'occupa du bonheur de ses fidèles et il fut apprécier pour ses  bienfaits; il demeura un écclésiastique atypique bien à l'écart des dérives et de l'opulence du clergé traditionnel. Il mourut en 1715 : Saint-Simon lui consacra un chapitre de ses mémoires, il en parla en termes très élogieux.

Télémaque est considéré comme un ouvrage qui préfigure le siècle des Lumières, Aragon et Sarte le lurent durant leur jeunesse.
                            

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