En 1480, les échevins de Douai décidèrent de célébrer le succès des Douaisiens sur les soldats du roi de France Louis XI l'année précédente. Cette procession en l'honneur de saint Maurand, patron de Douai, avait lieu le 16 juin. La manifestation prit de plus en plus d'ampleur et, en 1530, Gayant ("géant " en patois picard) y fit sa première apparition ; son corps avait été fabriqué en osier par la corporation des manneliers (fabricants de paniers d'osier). L'année suivante, la corporation des fruitiers fit construire une géante, Mme Gayant.
En 1720 naquirent leurs enfants, Jacquot, Fillon et Binbin (une fille et deux garçons). En 1770, l'évêque d'Arras interdit cette procession, quand il s'aperçut que la ville célébrait toujours la défaite des Français, le 16 juin 1479, alors qu'elle était française depuis plus d'un siècle. Il en institua une nouvelle qui se tiendrait désormais le 6 juillet (ou le dimanche qui suit cette date), jour anniversaire de l'entrée des Français à Douai en 1667.
En 1720 naquirent leurs enfants, Jacquot, Fillon et Binbin (une fille et deux garçons). En 1770, l'évêque d'Arras interdit cette procession, quand il s'aperçut que la ville célébrait toujours la défaite des Français, le 16 juin 1479, alors qu'elle était française depuis plus d'un siècle. Il en institua une nouvelle qui se tiendrait désormais le 6 juillet (ou le dimanche qui suit cette date), jour anniversaire de l'entrée des Français à Douai en 1667.
En 1720 naquirent leurs enfants, Jacquot, Fillon et Binbin (une fille et deux garçons). En 1770, l'évêque d'Arras interdit cette procession, quand il s'aperçut que la ville célébrait toujours la défaite des Français, le 16 juin 1479, alors qu'elle était française depuis plus d'un siècle. Il en institua une nouvelle qui se tiendrait désormais le 6 juillet (ou le dimanche qui suit cette date), jour anniversaire de l'entrée des Français à Douai en 1667.
Cependant, la famille Gayant, considérée comme profane, ne devait plus y paraître. Gayant et sa famille ne reparurent qu'en 1801. En 1821, ils reçurent les costumes que nous leur connaissons aujourd'hui. Ils souffrirent pendant les deux guerres mondiales mais ressuscitèrent à nouveau.
Depuis, chaque année en juillet, à l'occasion de la fête communale, Gayant, sa femme Marie Cagenon et leurs enfants parcourent pendant 3 jours les rues de Douai.
Après le défilé les Géants rentrent aux services technique, rue de Lambres, dans un espace
très haut mais exigü....les vêtements sont nettoyés par le même teinturier, réparés par la même couturière, l'ossature d'osier restaurée par la même vannière(de Leforest); l'office du
tourisme a eu l'idée de faire visiter le lieu de repos des Gayants et d'apporter les explications ci-dessus.
Nous avons appris que dans la tradition douaisienne , tout douaisien de naissance qui faisait un bisou à Binbin à l'âge de deux ans se verrait dispenser d'ophtalmo et d'opticien pour la vie ! à voir les montures sur le nez de la guide, douaisienne de naissance, on se pose des questions....(par contre dans certains villages de la région existent des "pierres à brayous" tout enfant pleurnichard dont le front est frotté contre cette pierre, laisse dormir tranquille ses parents: il paraît que cette pierre a des effets.)
A l'issue de la visite, retour à l'office du tourisme pour un petit goûter et une expo sur l'histoire des Gayants, avec le sentiment qu'on est bien petits sur cette terre.