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  • gars du nord
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953
 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 11:34

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Pour l'occasion Marcel se nomme Francis, on ne sait pourquoi....mais le réalisateur et ses acteurs seront à la salle Dumas (Grande Résidence) à LENS, le samedi 3 décembre à 20 h30.

 

Pour ma part, j'estime que les films jusqu'ici produits devraient gagner et VONT gagner en qualité tant par la réalisation, le jeu des acteurs et les scénari. C'est la passion de Marcel et d'autres sur le territoire lensois et nous ses copains de rencontre au cours de théâtre de Sylvain VASEY, avons accédé à sa demande de figurer dans ses films et nous continuons en nous investissant pour que l'on arrive  à présenter des oeuvres de plus en plus peaufinées et abouties.

 

Nul doute que ça arrivera un jour; mais jusq'à présent les résultats valent la peine d'être regardés, et nous espérons vous voir nombreux samedi soir.

D'autant que la somme récoltée sera versée dans son intégralité au Téléthon.

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 20:40
Un film de Paul Thomas Anderson, inspiré du roman de Upton Sinclair,OIL, dévoile que l'homme peut être enclin à la cupidité et au mépris de ses semblables. C'est une peinture de l'Amérique du début du siècle, une Amérique où pour réussir tous les coups sont permis, mais l'égoïsme et la misanthropie, l'exploitation de l'homme par l'homme ne connaîssent pas de frontière et le film pourrait être transposé sous une autre forme à d'autres contrées...

L'histoire de ce film campe deux personnages, l'un de self-made man: Daniel Plainview (incarné avec brio par Daniel Day-Lewis) qui trouve du pétrole facilement exploitable en Californie, il y achète toutes les terres et se fait même humilier en public au "temple" pour acquérir les terres qui lui manquent dans le but d'installer son pipe-line qui lui permettra de garder son indépendance face à de puissants groupes pétroliers.
L'autre personnage, Eli,(Paul Dano) utilise la puissance et la gloire de Dieu, ainsi que des simulacres d'exorcisme, pour s'emparer de la conscience des croyants. Il ne s'agit pas d'une caricature, mais bel et bien d'un exploiteur aux méthodes différentes. Capitalisme et Eglise vont de pair dans l'exploitation du genre humain, et ces deux entités se livrent une lutte à mort.L'affrontement physique a lieu une première fois lorsque Plainview rosse l'hypocrite Eli, qui lui-même s'ingénie à l'humilier Daniel Plainview, devant la congrégation, Plainview se soumet à ce traitement pour obtenir les terres convoitées, propriété d'un fermier très chrétien.

Des années plus tard, Plainview, riche mais seul dans sa somptueuse demeure, rencontre le fourbe prédicateur, qui cherche, après des revers de fortune(nous sommes en 1929) à soutirer par le chantage de l'argent au pétrolier,  celui-ci, qui n'a pas oublié l'affront du faux prophète et qui le déteste toujours autant, l'humilie à son tour en lui faisant avouer son absence de foi, avant de le frapper  à mort au moyen d'une quille de bowling....le sang se répand du crâne fracassé d'Eli.

Le sentiment qu'on retire de ce film est glaçant...

J'ai vu ce film à Douai, à l'Hippodrome, l'un des cinémas d'art et d'essais le plus proche avec Liévin de mon domicile; il est heureux que nous ayons ces structures, sinon où irions-nous pour visionner des films qui font réfléchir.
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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 17:31
Le dernier film de Ken Loach. Après le démantélement de l'emploi durant l'ère Thatcher, voici que la classe ouvrière anglaise s'aligne sur le libéralisme sauvage. De quoi s'agit-il? A la chute du mur de Berlin, les frontières s'ouvrirent enfin vers la liberté certes mais aussi vers la mondialisation et la société du profit à tout prix! Poussés par le chômage, les travailleurs de l'ex bloc de l'Est se pressent vers ce qu'ils croient être le nouvel eldorado: la Grande-Bretagne, porte sur "le grand large", du moins le croit-on. Des sergents recruteurs appâtent les Ukrainiens, les Polonais entre autres en fabriquant l'illusion de jours meilleurs à l'Ouest.... Une fois sur le sol britannique, c'est une succession de désenchantements que connaissent ces ouvriers ( on refuse en effet les candidats trop diplômés, exit les enseignants, bienvenue aux non-qualifiés plus exploitables), travail harassant, logement insalubre pauvreté, mépris...qui fait dire   au jeune polonais,amant et "complice" de la jeune anglaise: "je n'aime pas ce que je vois dans leurs yeux, je ne suis pas leur serviteur". C'est par nécessité, d'abord, que cette jeune femme s'est installée dans ce rôle de trafiquante d'êtres humains, puis par appât du gain...hélas le remords ne la ronge pas,  ce ne sont pas les classes dirigeantes qui sont responsables de prime abord, mais ne sont-elles pas coupables d'un laisser -faire certain et d'exploiter la misère des uns pour mieux se servir des autres. Un film à voir absolument, à mon avis, en VO bien entendu ,malgré la difficulté pour non -native plus habitué à la received prononciation  de comprendre l'anglais avec l'accent du nord de l'Angleterre...

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 16:19
Pour casser les clichés qui nous collent encore partout, comme le sparadrap du Capitaine Haddock, voici qu'un gars d'ichi, réalise un film pour tenter de mettre fin à cette image d'Epinal: le Nord c'est froid, c'est triste...N'oublions pas que Zola a décrit la misère  d'un XIX ème siècle révolu,où la révolution industrielle dictait sa loi. Mais qu'est-ce que le Nord? Le Nord, c'est un état d'esprit, une volonté chevillée au corps de vouloir aller de l'avant, une propension à encore s'émerveiller, un intérêt pour l'être humain....J'ai rencontré une fonctionnaire territoriale qui semblait gênée qu'on s'interesse à sa vie, elle avait l'impression d'une sorte de violation de sa sphère privée, comme nombre des autres personnes présentes dans la salle où nous étions réunis pour une formation , nous avons tenté de lui expliquer que c'était notre manière de faire connaissance , de l'accepter parmi nous.  D'ailleurs Dany Boon reprend une maxime fortement répendue dans la région: "les gens qui viennent dans le Nord, ils pleurent deux fois, en arrivant et en repartant".  Y In a qui m'diront qu'chest nin vrai, mais ch'est des sins coeur cheusses là!

Je n'ai pas vu le film, encore, et même si je l'avais vu , je n'en aurais pas fait la critique ou quoi que ce soit d'autre, mais j'invite ceux qui nous croient perdus dans un désert glacé, battus par les vents, de venir  faire un tour par ichi, à l'occasion de la braderie de Lille, du carnaval de Dunkerque, ou pour un séjour à la mer ou à la campagne et  de fairundefinede connaissance avec les gens du Nord et du Pas de Calais.

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 16:58

        Dernier et /ou premier vrai film sur Dylan. Rien à voir avec Don't look back (in anger?) ou autre No direction home. Voici un film avec des acteurs dans le rôle de Bob Dylan. La musique est signée Robert Zimmerman, of course. Un film original avec un Dylan afro-américain adolescent qui s'invente un passé, un mythe pour devenir en peu de temps une légende vivante.... pas moins de 7 acteurs pour incarner notre songwriter;  ce qui me reste de ce film, à part son originalité, c'est surtout la performance de Kate Blanchett,qui pousse le mimétisme jusque dans la façon de chercher une cigarette et du feu dans ses poches.... elle a tout reproduit à la perfection, la tenue de Dylan sur scène et dans la vie, sa façon de clouer au pilori les journalistes ( d'un conservatisme idiot, il faut bien le dire...), comme quoi on peut interpréter la reine vierge et un personnage aussi complexe que Dylan , à condition, bien sûr d'avoir un talent hors du commun.... 
                                                                             Je voudrais aussi attirer votre attention sur le livre qu'a récemment écrit François Bon sur Bob Dylan et qui s'intitule....Bob Dylan, une biographie. Une de plus me direz-vous, et non c'est un bon livre qui évoque les aspects du personnage, qui cherche à le cerner, à tenter de comprendre ce phénomène, c'est un document original qu'on se doit de lire dans l'attente du deuxième tome des"chroniques".

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