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  • gars du nord
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953
 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 22:06
 

JoanBaez DayAfterTmrw

 

On a eu plusieurs fois Dylan dans la région ( deux fois au Zénith, une fois auparavant c'était au Kursaal de Dunkerque.

Et cette fois c'est la pacifiste engagée qui vient nous rendre visite.

J'ai pas attendu pour prendre ma place, elle chantera au Nouveau Siècle, une salle dédiée à la musique.

En ce qui concerne Dylan, le concert de Dunkerque n'était pas mal mais pourquoi deux batteries? le suivant à Lille -le meilleur- chansons guitare harmonica- parfait et le dernier  il y  ans ou : les Belges en avait fait la critique mais on pouvait se dire qu'il allait entre temps revenir à ses fondamentaux, et bien non, synthé sur toute la gamme , je reconnaissais les titres grâce aux paroles; c'était affligeant; si j'avais assisté à ses concerts ou  ans auparavant j'en serais revenu ébranlé, mais là, nous sommes entre hommes et femmes mûres, l'hystérie  n'est pas dans le prix du billet, nous avons avalé la discographie, lu tout ce qu'il y avait à lire sur le sujet.

Et puis soudain la Madone de la Folk et des combats contre la violence nous vient pour nous offrir un récital, quelles seront les chansons jouées sur scène?, et puis Joan parle au public ce que ne fait pas Bob....J'avais jamais imaginé qu'un jour en Europe on rencontre ces artistes là.

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 16:49
 L'ail d'Arleux, fumé à la courte paille, à la sciure de bois ou à la tourbe, peut se conserver un an. PHOTO ÉMILIE DENIS L'ail d'Arleux, fumé à la courte paille, à la sciure de bois ou à la tourbe, peut se conserver un an. PHOTO ÉMILIE DENIS
Arleux est situé entre Douai et Cambrai, quand on dit Ail dans la région on dit Arleux ! beaucoup de monde dès le matin, les agoraphobies y sont contre-indiquées.

Source La Voix du Nord.

Ce week-end, Arleux accueille sa 49e foire à l'ail fumé. Une foire marquée par une belle nouveauté : l'obtention d'un label IGP, Indication géographique protégée. Une sacrée reconnaissance pour les producteurs locaux !

« Aïe aïe aïe aïe - Pour guérir ce dont tu souffres - Et te remettre sur les rails - Il te faut manger de l'ail ». Vous vous souvenez peut-être de cette chanson bien balancée des Fabulous Trobadors ? Une apologie pleine d'humour, qui détaillait les innombrables vertus de l' allium sativum. S'il paraît que la gousse d'ail est « efficace contre bronchites et catarrhes » lorsqu'elle est employée en suppositoire (sic), avouons que l'ail, on l'aime surtout en cuisine !

Justement, c'est le moment de refaire vos provisions annuelles de tresses délicatement parfumées : ce week-end, dans le Douaisis, le village d'Arleux organise sa 49e foire à l'ail fumé. L'événement attire chaque année entre 60 000 et 80 000 visiteurs. Dans cette belle fête populaire, tous les spectacles sont gratuits : défilé de géants et de groupes musicaux, soirée des miss, spectacle de magie. Et bien sûr, le concours du meilleur tresseur d'ail. « Les gens sont émerveillés lorsqu'ils y assistent, explique Sylviane Bonk, présidente du comité de la foire à l'ail fumé et adjointe au maire. C'est vraiment notre tradition rurale. Les participants doivent fabriquer le plus vite possible une tresse de 45 têtes d'ail. »

Record de l'an dernier : 53 secondes. Qui dit mieux ? Tout le week-end, vous pourrez aussi déguster la fameuse soupe à l'ail. La marque de fabrique de la foire d'Arleux ! « Nous avons "épillé" quatre cents kilos d'ail mercredi pour préparer la soupe. » Cette année, du fait des conditions météorologiques, les volumes de production ont sensiblement baissé. Cela n'altère en rien la qualité des récoltes, au contraire. « L'ail est plus petit, mais il a plus de goût », souligne Sylviane Bonk. Pour la première fois, une quinzaine de producteurs locaux vendront leurs tresses avec cette estampille : « Véritable ail d'Arleux ». Car le canton d'Arleux vient de décrocher le label IGP, Indication géographique protégée. « Pour avoir ce label, il y a un cahier des charges très strict à respecter, depuis le choix de la catégorie d'ail planté, jusqu'à la technique de fumage. » Si vous souhaitez en savoir plus, venez donc visiter l'une des fermes du village. Les producteurs locaux seront ravis de vous expliquer la fabrication.

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 09:54

La vigne continue à être plantée dans la région; la dernière initiative en date est celle de jardiniers de Liévin qui se sont mis à planter des ceps de Chardonnay et de Pinot noir( qui donnent les grands vins de Bourgogne, entre autres...) ici on ne sait pas ce que ça va donner mais la vignification aura lieu en 2011 et on en saura plus sur le nom et le goût du vin produit.
Il serait intéressant de comptabiliser le nombre de vignes plantées dans la région, ça doit en faire quelques unes, d'ailleurs dans le village à côté du mien, un amateur féru d'oenologie élève également une vigne mais j'ignore ce qu'il produit. On peut sourire mais n'oublions pas que sous l'occupation romaine puis encore au Moyen-Age, la vigne poussait sous nos contrées et aussi en Grande-Bretagne, et que le Kent produit du vin à échelle professionnelle.
                                                                               vignes.jpg
vignes2.jpg



Haillicourt-et-terril.jpg


















Vigne au pied d'un terril à Haillicourt
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:56

 

Source           Source  "l'écho du Pas de Calais"

En bretagne, c'est monnaie courante, même que les panneaux en français sont parfois peints en noir, en Alsace, à Strasbourg, par exemple, les rues se déclinent en alsacien, chose inimaginable, il y a 30 ou 40 ans, alors pourquoi pas du picard pour les patelins de Picardie et du Nord PdC.
Des panneaux de communes en picard  

 

 

Iberque, Arly, Biomé, Fruche… Imaginez des panneaux d’entrée d’agglomération en patois – picard – à Isbergues, Rely, Beaumetz-lès-Aire, Fruges ! Et dans toutes les communes du Pas-de-Calais. Ce serait un beau pied de nez à ce projet de réforme territoriale qui fait trembler la ruralité. Conditionnel dans le 62, présent de l’indicatif dans le 80 : le département de la Somme, plus exactement le conseil général expérimente actuellement la pose de panneaux en picard.

Le lundi 11 janvier 2010, les panneaux de la commune de Pierregot, Pièrgou en picard, ont été dévoilés. Une première phase concerne le balisage de l'itinéraire RD11 Amiens - Pas-de-Calais, complété par la RD23 Puchevillers - RN 25. Une seconde phase concernera sept communes de la communauté de communes Avre-Luce-Moreuil. Pour la première phase, 28 panneaux (quatre par traverse) sont posés sur l'axe principal de sept communes ayant adopté leur nom en picard. Elles présentent un toponyme picard différent de leur nom français. Le coût total de cette opération est de 2 500 euros. Cette initiative traduit l'implication de la collectivité départementale « dans les enjeux de la langue picarde » et s'appuie notamment sur les propositions formulées par les représentants de l'Agence pour le Picard. Une initiative qui a suscité moult réactions… Quelques-unes très négatives : « Encore un exemple de gabegie », mais pour la grande majorité très positives : « Un grand bravo au conseil général pour cette initiative, n'en déplaise aux "grouleux". Le picard mourra si les pouvoirs publics ne le soutiennent pas. Ici, l'investissement (2500 €) est très modeste, si l'on considère qu'il en va de la visibilité de notre langue régionale, et donc de sa survie. Nous ne faisons que rejoindre ainsi les autres régions de France » a réagi Alain Dawson. Le même Alain Dawson, auteur entres autres du Chtimi de poche et traducteur de Tintin en picard, ajoutant que deux communes du Valenciennois avaient déjà pris l'initiative de panneaux bilingues : Auno/Aulnoy-lès-Valenciennes et Perziau/Préseau.

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 11:24

On constate un engouement pour les messes en chti que ce soit à la Sainte Barbe ou pour Noël; à Lille en 1993, le regretté R. Lefebvre avait intié cette pratique en 1993, après sa disparition son épouse a perpétué la tradition, en faisant appel, cette année, à un coupel plein de dynamisme, Chislaine et bruno, des chansonniers lillois que le Club de l'Amitié(un club de séniors) avait invité  à Leforest, il y a quelques années...

, A Lens c'est Guy Dubois et Simon Colliez ,entre autres,  qui ont animé une messe en cti ; les "montagnards "polonais ont participé à cette célébration, en empruntant le patois polonais (peut-^être celui que je comprends...). Faire appel aux polonais pour une messe, fut-elle en chti, c'est l'assurance d'avoir une église pleine... Saluons donc ces heureuses initiatives, au moment où on nous assomme avec cette fameuse identité nationale, dont on ne saisit pas bien la signification et je n'ai pas envie de m'engager sur ce terrain, eafin de ne pas tendre une perche à ceux qui se reconnaissent dans les propos de cet élu meusien, stigmatisant "lthe so-called "origine du mal".


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Robert Lefebcre (le premier en partant de la droite)              Guy Dubois

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 09:14

pere-noelzTous les ans le Père Noël descend le beffroi de Douai à la grande joie des enfants amassés rue de la Mairie; en discutant avant une assemblée générale, j'ai appris que pendant 40 ans, celui qui endossait le costume rouge du GIGN des Cieux, n'était autre qu'un douaisien, architecte de son état et sapeur-pompier volontaire le reste du temps...
A Leforest nous avions un collègue peintre en bâtiment qui repeignait le chéneau du clocher, les pieds sur une échelle accrochée au dit chéneau, sans autre forme de sécurité; il existe une photo de cet "exploit" dans un bulletin de l'association Leforest Mémoire (dès que je récupère ce cliché je le mets en ligne).
Aujourd'hui on fait appel à des entreprises spécialisées qui détiennent l'autorisatiojn d'effectuer ce genre de prouesses, sécurité oblige.... 

Ne pas avor "peur" peut faire l'admiration des uns et des autres mais le danger est , lui, bien présent, la peur agit comme un anti-dote pour casse-cou.


 

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 10:59

Bien que les feuilles soient tombées, on va parler dorénavant de marroniers en évoquant le sujet des marchés de Noël; l'origine de ces marchés remonte au Moyen-Age au XIV ème siècle en Alsace et en Allemagne. Au début c'étaient les marchés de la Saint-Martin, on faisait le plein de cochonailles pour passer l'hiver, et on festoyait en pensant aux jours meilleurs du printemps ( les Celtes célévraient Halloween  un peu avant pour conjurer le mauvais sort des longues nuits d'hiver), puis cette coutume s'est déplacée à la Saint Nicolas, puis sous la Réforme vers Noël sous l'appelation de marché de l'Enfant Christ. On trouve le premier marché de Noël à Strasbourg en 1570, puis à Nuremberg en 1628. Ce n'est que dans les années 1990 que l'on voit s'installer plus largement cette manifestation (en 1970, je n'ai assité à aucun marché, je crois qu'il devait y en avoir un place Broglie, mais c'était les Strasbourgeois qui le fréquentaient, nous élèves venus de l'intérieur nous repartions en vacances; par contre je me souviens bien des Bredele(biscuits) que l'on confectionnait dès le début décembre.
Actuellement le marché de Noël qui ouvre fin novembre draine 2 millions de visiteurs, ce qui fait le bonheur des hôteliers et restaurateurs; autrefois le jour de Noël, les restaurants étaient fermés, de nos jours ils n'arrêtent plus, fin de la tradition, sauf pour de nombreux corps de métier qui prennent une semaine de congés( ne pas avoir de problème de voiture, par exemple, à cette période).

 

Il n'est plus nécessaire pour les gens du Nord de prendre des cars pour gagner Aix- la-Chapelle ou Monchau pour participer à un marché de Noël; en ouvrant le journal de la région, on trouve une pléthore de manifestations, il y en a absolument partout, bien sûr dans les villes comme Arras, Llle, Douai jusqu'aux bourgs les plus tranquilles du Bassin Minier, c'est dingue ! je ne critiquerai pas ces initiatives qui contribuent à animer nos cités et à créer un peu de convivialité, mais peut-être ce côté mercantile, nous sommes dans une société de consommatio depuis quelques décennies, ne l'oublions pas.

 

 

 
















Marché de Fribourg (Allemagne)                                                            des chalets dans la Petite France (Strasbourg)

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 18:15

Il y a bien des années, je passais devant l'église de La Bassée, le jour d'un enterrement. Il y avait sur le parvis des hommes vêtus de noir et portant bicorne; ces hommes qu'on nomme les Charitables font perdurer une tradition qui traverse les siècles et ils nous font faire ,un bref instant ,un bond dans le passé de la région.


L'histoire de cette confrérie débute en 1188 lorsqu'une épidémie de peste dévaste la région. Personne ne voulait plus enterrer les morts, ni soigner les malades.
C'est alors que Saint-Eloi apparut en songe à Gautier de Béthune et Germon de Beuvry, deux maréchaux ferrants en leur demandant de fonder une " karité " (une charité).
Les deux hommes se rencontrent à la source de Quinty pour se raconter leur vision.
Encouragés par Robert V de Béthune et sur les conseils du prieur de Saint-Pry, Rogon, ils fondent la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi. Leur tâche consiste à accompagner et à enterrer les morts sans distinction.

Les charitables poursuivent encore aujourd’hui leur action d’accompagnement et viennent en aide auprès des personnes en grandes difficultés.

 

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 11:39



























































Voila Douai aujourd'hui, le centre -ville qui est en fait une succession de rues qui s'étend sur un petit kilomètre offre désormais un grand choix de banques , d'assurances , de coiffeurs et de magasins de vêtements féminins (à croire que les douaisiennes se changent souvent...quoique! Exit les cafés et brasseries qui permettaient de s'asseoir et de boire un verre pour regarder le chaland ou les consommateurs, une librairie transformée en magasin de vêtements, un grand café devenu une antenne de l'opérateur orange; c'est le spectacle que nous offrent désormais bien des villes et Douai n'y échappe pas. Sans compter que le soir à 8 heures vous ne trouvez plus un bistrot ouvert dans cette zone, il faut connaître quelques établissements disséminés dans la cité, ce qui fait de Douai une ville morte le soir, sans compter le dimanche, sauf le matin où les gens vont acheter le pain et les pâtisserie, l'après-midi, c'est le désert, c'est une constante à Douai, j'ai travaillé quelques temps en 1969, dans un restaurant, l"après midi tout était fermé, mais le soir, les cafés ouvraient, aujourd'hui tous profitent de la société de loisirs. Heureusement certaines villes de notre région conservent une animation partielle le dimanche, et les établissements, autres que banques assurances et agences immobilières, font de la résistance et ont fidélisé une clientèle...

























en 30 ans tout a changé en pire !!!!











                                                                                                         TRISTE DECOR




























Il y a peut-être une explication: la limonade, la restauration sont des métiers très prenants, les enfants ayant embrassé une profession plus lucrative (cadres supérieurs, chefs d'entreprises) ont vendu le patrimoine reçu en héritage, si bien que des chînes de coiffeur, des banques et des sociétés d'assurance pour placer leur argent dans la pierre ne ratent pas une occasion d'acheter ces commerces qui faisaient l'âme d'une ville.

C'est une mutation inexorable mais qui détruit les petites joies qu'on trouvait dans ces cités; tout n'est devenu qu'un vaste centre commercial, il ne reste plus qu'à installer des hauts-parleurs qui nous crieront dans les oreilles quand tête de gondole chez X ou Y  qu' il y a des affaires qui valent la peine, alors courez vite dépenser le peu d'argent que vous avez ou ouvrez des crédits révolver qui vous conduiront direct à la Banque de France.













heureusement il nous reste un peu de tradition!!!!



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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 14:39
On le verra bien sortit de terre un jour, ce fameux musée...
A la dernière réunion du Conseil d'Agglomération du territoire Henin-Carvin, un vice-président en a fait son cheval de bataille, arguant qu'il ne fallait pas laisser passer une telle opportunité, et rester en retrait des autres agglos, du Conseil Régional, des mécènes....vous comprenez la réticence des élus, il convient en effet de "mettre la main à ses saclets" et débourser 2 M €, mais la dépense vaut le coup, car nous possédons un parc hôtelier non négligeable, mais l'argument évoqué n'est pas uniquement économique, il est aussi culturel et je crois qu'une grande partie de la population en a assez de se laisser enfermer dans un ghetto d'aculturation et que nous aussi nous voulons participer et profiter de ce projet unique;la culture dans le bassin minier ne se limite pas aux seules harmonies républicaines, même si celles-ci ont fait d'énormes progrets dans la programmation de leurs concerts.

Intervention intelligente et très à-propos d'un jeune élu qui possède une vision éclairée de la vie de ses administrés....il fallait que ce fût dit, ça vient de l'être!


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