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  • gars du nord
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953
 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 20:31

La Manche a été pendant plusieurs siècles un rempart pour l'Angleterre.  Elle était ainsi un allié contre l'envahissement de l'île et a joué un rôle décisif lors des différentes guerres. Toutefois elle limite également les échanges avec le continent et de ce fait de nombreux ingénieurs ont essayé de créer un lien fixe entre la Grande-Bretagne et le continen

Le premier projet de lien fixe entre l'Angleterre et le continent remonte à 1801. Ce projet d'Albert Mathieu-Favier était un tunnel composé de deux galeries superposées. La première pavée et éclairée devait servir aux malles-postes tandis que la seconde servait à l'écoulement des eaux d'infiltration. Au milieu du trajet, une île artificielle aurait permis une halte aux voyageurs. Les guerres napoléoniennes provoquèrent l'abandon de ce projet.

En 1803, un anglais propose l'immersion d'un tube métallique dans un fossé creusé au fond du détroit. Cependant si cette solution évitait le problème du relief accidenté du fond de la Manche, des problèmes comme la pression à cette profondeur ont bloqué cette proposition.

À partir de 1833, l'ingénieur français Aimé Thomé de Gamond étudie les possibilités de lien fixe. Il finit par opter pour un tunnel ferroviaire foré. Pour ces études, il récupéra de nombreux éléments et alla jusqu'à faire des plongées en apnée pour étudier le fond marin. Après plusieurs présentations, son projet est accepté en 1867 par Napoléon III et la reine Victoria. La guerre de 1870 fit suspendre le projet.


D'autres projets ont ensuite été étudiés. Parmi ceux-ci, une locomotive sous-marine imaginée en 1869 ou un « pont-tube » fut proposé par un ingénieur en 1871.

Eugène Burel, un ingénieur français, est l'auteur à la fin des années 1870 d'un projet de traversée de La Manche dans le détroit du Pas de Calais. Son idée est la constitution d'une digue par enrochement entre les rivages et les bancs marins de Varne d'un coté et de Colbart de l'autre, laissant subsister entre les deux bancs un chenal d'un kilomètre de large réservé à la navigation. La jonction entre les extrémités de la digue interrompue serait opérée au moyen de bacs à vapeur

Projet de 1874
Proposition de Aimé Thomé de Gamond

La multiplication des tunnels ferroviaires (avec en particulier le métro de Londres font qu'il semblait possible de construire un tunnel sous la Manche. Deux sociétés (Association française du tunnel sous-marin entre la France et l'Angleterre du côté français et The Channel Tunnel Company du côté britannique) obtiennent la concession de 99 ans pour un tunnel ferroviaire en 1874 La société britannique n'ayant pas des capitaux suffisants a été remplacée par The Submarine Continental Railway Company.

À partir des travaux d'Aimé Thomé de Gamond, un tracé avait été décidé. Des puits furent forés en France (près de Sangatte et en Angleterre. Pour le forage, des perforatrices avaient été mises au point. Le rythme de forage était d'environ 400 mètres par mois permettant d'espérer la fin du forage au bout de cinq ans. La Grande dépression et l'influence d'opposants au tunnel côté britannique firent que le projet fut de nouveau abandonné en 1883.

Aujourd'hui, on empreinte le tunnel et 35 minutes plus tard, nous arrivons non loin d'Ashford, Londres est à une heure d'autoroute, ensuite il faut trouver à se garer aux abord du centre (payant) et prendre le métro 'expensive) pour visiter la capitale britannique.

Le Pas-de-Calais est une terre  de passage, d'espoir pour les réfugiés, un havre poàur des anglais en quête de tranquiliré... La guerre de cent ans est achevée depuis belles lurettes, et les anglais reconquièrent la France de façon pacifique cette fois, toutefois l'effondrement de la livre sterling contraint de nombreux retraités à repartir en Albion.
                                                                                                         

















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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 17:51

C'est à Boulogne sur mer qu'a été popularisée la chanson "it's a long way to Tipperary"; c'est un régiment d'irlandais, le Connaugnt Rangers, qui, parti pour le Front en 1914, fit une halte à Boulogne et y entonna cette célèbre chanson. Toutefois la bourgade de Tipperary n'est pas située dans la province de Connaught, mais dans celle du Munster (comté de Tipperary).







 



It's a Long Way to Tipperary

Up to mighty London came
An Irish lad one day,All the streets were paved with gold,       
So everyone was gay!
Singing songs of Piccadilly,
Strand, and Leicester Square,
'Til Paddy got excited and
He shouted to them there:

It's a long way to Tipperary,
It's a long way to go.
It's a long way to Tipperary
To the sweetest girl I know!
Goodbye Piccadilly,
Farewell Leicester Square!
It's a long long way to Tipperary,
But my heart's right there.

Paddy wrote a letter
To his Irish Molly O',
Saying, "Should you not receive it,
Write and let me know!
If I make mistakes in "spelling",
Molly dear", said he,
"Remember it's the pen, that's bad,
Don't lay the blame on me".

It's a long way to Tipperary,
It's a long way to go.
It's a long way to Tipperary
To the sweetest girl I know!
Goodbye Piccadilly,
Farewell Leicester Square,
It's a long long way to Tipperary,
But my heart's right there.

Molly wrote a neat reply
To Irish Paddy O',
Saying, "Mike Maloney wants
To marry me, and so
Leave the Strand and Piccadilly,
Or you'll be to blame,
For love has fairly drove me silly,
Hoping you're the same!"

It's a long way to Tipperary,
It's a long way to go.
It's a long way to Tipperary
To the sweetest girl I know!
Goodbye Piccadilly,
Farewell Leicester Square,
It's a long long way to Tipperary,
But my heart's right there

 

 

 

 

Qui était Jack Judge?

C'était un anglais de Birmingham(1872-1938), poissonnier de son état le jour et homme de spectacle la nuit; après une bonne soirée dans un pub en janvier 1912, il accepta le pari que lui lança un ami : écrire une chanson le lendemain et la créer le soir mêm sur la scène du Music-hall de la ville; pari tenu, sauf que Jack Judge n'avait pas la mondre idée de ce qu'il allait écrire; il entendit une bribe de conversation entre deux hommes qui commencait ainsi ;"it's along way to ", il se dit que cela ferait un bon titre puis il alla se coucher; à son réveil, il entreprit de rédiger la suite de "it's a long way to" il ajouta Tipperary (pourquoi ? mystère! peut-être parce que la conversation qu'il avait entendue avait une couleur très irlandaise...allez savoir!). C'est dans un pub où il avait ses habitudes qu'il écrivit la chanson, un ami s'ingénia à retranscrire sur des portées, la mélodie que Judge lui fredonna et en une heure trente elle fut achevée...Judge avait un ami qui l'aidait souvent financièrement, il lui avait promis de l' aider à son tour quand l'occasion se présenterait, il tint parole et associa le nom de son ami, Harry Williams, à la chanson. Pari gagné donc, les deux hommes touchèrent un petit pactole pour cette création musicale. " It's a long way to Tipperary" fut interprétée dans le circuit des Music-Halls anglais, avant d'être reprise par les"Tommies" en route pour le Front...avec le succès que l'on connaît. 


 

 

 

 

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 11:16

Alors que j'accompagnais un groupe dans la cathédrale de Strasbourg, nous vîmes arriver, d'un pas décidé, une chorale de jeunes américains; impossible de connaître la provenance exacte de ces jeunes étudiants, mais ils nous ont offerts un petit concert fort agréable.





















Ce même jour, je me suis fait invectivé par une guide...elle croyait que j'étais en train de faire visiter la cathédrale à mon groupe, ce qui était un peu vrai, et paraît-il interdit ; d'après ce qu'on m'a dit par la suite, cela aurait pu me valoir quelques heures de garde à vue, tant mieux, je ne connais pas le nouvel hôtel de Police (ni l'ancien d'ailleurs).

Les marchands du temple ont encore de beaux jours devant eux !

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 18:51

  Durant les trois jours qui suivent les fêtes de Gayant battent leur plein à Douai; je n'y suis jamais allé et je ne compte pas encore y aller cette année, à cause de la foule, mais je suis rassuré qu'elles aient lieu parce que je suis attaché à l'identité de ma région même si je participe pas, d'autres s'en donne donne à coeur-joie.

Selon la légende locale[, à la fin du IXe siècle  les habitants de la ville du bord de Scarpe, inquiets des attaques barbares, vinrent demander au sire de Cantin, Jehan Gelon, de venir les aider si la ville était attaquée. L'homme, connu pour sa force herculéenne et sa bonté, accepta, leur conseilla de se réfugier dans la tour et de l'attendre en cas d'attaque. Lorsque la ville fut assiégée par les Normands, Jehan Gelon, accompagné de ses trois fils, arriva miraculeusement dans la ville (il avoue plus tard aux Douaisiens qu'un tunnel reliait la tour à son château), et entreprit la contre-attaque. Son courage et sa détermination mirent en déroute les assaillant qui, en partant, détruisirent son château et y massacrèrent les femmes. Jehan et ses fils décidèrent d'aller guerroyer au loin pour tenter d'oublier la perte de leurs compagnes. Il mourut selon la légende près de Bavay. Mais les Douaisiens en souvenir de ses actes firent d'un géant le symbole de la ville.

Saint Maurand ou Saint Maurant

De nombreux historiens rejettent la légende de Jean Gelon et préfèrent y voir un hommage de la ville à Saint Maurand. Il existe deux histoires appuyant cette hypothèse qui ont pour point commun l'apparition de Saint Maurand en songe afin d'empêcher la prise de la ville par les Français.
La plus couramment admise est la suivante:

« En 1479, les Français menaçaient la ville de Douai alors bourguignonne Au petit matin du 16 juin1479, jour de la Saint Maurand, les troupes françaises essayèrent de pénétrer dans la ville par la Porte d'Arras, le portier donna l'alarme et sauva ainsi la ville. Le portier déclara que le saint homme l'avait prévenu en rêve ; les reliques du saint entreposées à la Collégiale Saint-Amé furent alors promenées dans la ville. »

La deuxième histoire se déroule alors que la procession du géant est déjà installée, l'identification au Saint serait postérieure au géant :

« En 1556, Saint Maurand apparut en songe au gardien de l'église de Saint-Amé et lui ordonna de sonner les matines. Les habitants réveillés en sursaut s'armèrent et allèrent aux remparts où ils virent un « chevalier de Lumière » lutter seul contre les troupes de Gaspard de Colignyqui assiégeaient la ville. Cette apparition du chevalier de lumière fut reconnue comme celle de Saint Maurand et depuis « le gigantesque mannequin d'osier prit alors la forme et les traits du chevalier de Lumière[ »

Un enfant élevé par une ourse entre autres histoires...

Au XIXe siècle, plusieurs récits sous forme de contes ou de pièces de théâtre prennent Gayant comme personnage et réinventent son histoire. « L'intrépide Gayant », un des « Contes du roi Cambrinus » écrit par Charles Deulin reste le plus connu de nos jours : le géant de Douai devient un enfant sauvage élevé par une ourse qui le prend pour l'un des siens en raison de sa carrure et de sa force proche de celle des ours. Un bûcheron le recueille, l’élève et l'enfant devenu adulte accomplit de nombreux exploits grâce à sa taille, sa force et son intelligence.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 18:29

Après Victor Hugo, Rimbaud, voici Honoré de Balzac ; l’auteur de La Comédie Humaine, dans son roman, " A la recherche de l’absolu " situe l’action dans la rue de Paris à Douai.,entre 1810 et 1832. On sait que Balzac était très ami avec la comédienne et poétesse Marguerite Desbordes-Valmore, native de Douai, de là à penser que la trame du roman ait pris forme lors d’évocations de la ville par cette dernière ;  Balzac a-t’il séjourné à Douai et où? Non Balzc ne s"est jamais déplacé à Douai, mais il connaissait teès bien M arcelline Desbordes-Valmore, poètesse native de la cité flamande, qui a dû le renseigner sur la configuration de la ville.

A Douai

 

, la maison Claës abrite une des familles les plus célèbres et plus authentiquement flamandes de la région. Balthazar Claës, homme riche et cultivé mène la vie heureuse d’un grand bourgeois flamand. Il a été l’élève de Lavoisier avec lequel il a étudié la chimie. Il adore la femme qu’il a épousée en 1795, et le bonheur de la famille est complet, jusqu’au jour où, en 1810

, Balthazar reçoit la visite d’un mathématicien polonais, il lui expose le point précis où il en est arrivé dans sa tentative de décomposer les corps simples afin de découvrir le principe de la matière.

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 19:50

A mon retour de vacances, je suis allé acheter le livred'une connaissance dans une librairie de Douai ; "c'est le soixantième " me dit la vendeuse, et ce soir elle anime une rencontre rue (je ne sais plus)". Bonne nouvelle! on dirait que ça marche bien, d'ailleurs elle semblait très fébrile avant la sortie de son livre, très impatiente aussi, ça se comprend ! tout le monde n'est pas édité ou alors à compte d'auteur, ce qui ne représente pas la même chose; de plus elle va participer au festival du livre insulaire ( ben oui! son intrigue est située en Irlande). On ne peut que lui souhaiter bon vent.
J'ai aimé son ouvrage, j'y ai rencontré des fulgurances littéraires par moment, fulgurances qui m'ont impressionné; j'aurais apprécié un peu plus de description sur les lieux, le pub par exemple, le paysage etc... c'est ce qu'on m'avait conseillé après lecture d'une de mes nouvelles qui traitait d'un personnage; j'avais privilégié le côté psychologique, et à la réflexion, la remarque me paraissait juste. Laurence, dans un style original, sans être prétentieux, a beaucoup
développé le côté psychologique, parce que l'intrigue  le nécessitait .... Je ne puis que recommander ce livre, non pas par sympathie pour Laurence (un peu quand même) mais surtout parce que ce qu'elle a couché sur 230 pages est d'une grande qualité littéraire; je n'ai pas la prétention de jouer les critiques, c'est simplement ma réaction de lecteur, mon ressenti; à propos de critiques, John Osborne disait ceci:"Demander à un créateur ce qu'il pense d'un critique, c'est demander à un réverbère ce qu'il pense d'un chien".  Laurence, je savais qu'elle écrivait bien, elle démontre qu'elle sait aussi écrire, sur la longueur d'un roman. félicitations.






Voici les termes de la quatrième de couv': NOIR DESSEIN EN VERTE ERINN.

"Un vieux manoir irlandais entraîne une jeune anglaise au coeur d'un mystère entretenu par un meurtrier mélomane aussi séduisant que fantasque. Pendant que l'Irlande déploie les charmes de ses paysages et de son histoire, l'héroïne se trouve confrontée aux abominations d'un noir passé dans un châteauhanté de meurtres inexpliqués.
"Noir dessein en verte erinn" récit aux apparences trompeuses, nimbé de fantastique, met en scène l'imaginaire personnel de l'auteure soutenu par une écriture sobre, précise où seule la musique semble être en mesure d'exprimer l'inexprimable, la seule échappatoire à la folie qui guette le visiteur impudent."

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 10:58
Je sais , pour les politiques, la culture c'est secondaire, 1% du budget des différentes administrations qui nous gouvernent....Hénin-Beaumont, une structure qui a été créée il y a 30 ans et qui par la malversation de certains élus s'est vue sucrer sa subvention; ce n'est pas avec des places à 12 € qu'on fait tourner la boutique (quel est le prix d'une place au Théâtre Marigny par exemple?). Et Lens me direz-vous! oui on aura un beau Louvre-Lens, en espérant qu'il n'y aura pas que le musée , mais qu'une synergie autour de ce lieu fonctionnera. Mais pour l'heure, quand est-il de la culture à Lens? Ah oui! il y a une école de musique, un cours d'art dramatique 400 € d'adhésion pour ceux qui ne sont pas de Lens ou de la CALL. La construction du musée nécessite? la démolition du centre Bernanos , lieu où étaient regroupés les ateliers culturels; les participants à ces ateliers  ont reçu l'injonction d'aller se cultiver ailleurs.... mais ailleurs, c'est où? dans des communes voisines, dans des lieux indéfinis, sans oublier que pour pouvoir continuer son activité, il est indispensable de se constituer en association. Voila la politique culturelle de la ville de Lens, on va vous construire un beau musée, pour le reste, tant qu'il y a une harmonie, la culture est sauve.
J'avais également entendu parler de transformer l'ancien cinéma voué à démolition, en structure culturelle, et bien non, il est question de faire un énième centre commercial (il n'y en pas encore suffisamment?).

Bon, soyons bon prince et attendons ce que l'avenir culturel nous réserve, ensuite on pourra critiquer avec véhémence s'il y a lieu !



L'escapade à Henin
















  L'arrière du centre Albert Camus à Lens


















Le dernier conseil d'administration: le dépit se lit sur les visages.
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 18:51

 Depuis quelques années, je vais en vacances dans des endroits où les guerres de religion ont fait de nombreuses victimes, et le sujet m'interesse sans doute à cause de mon passé en Alsace et de l'influence d'un professeur de littérature anglaise et d'histoire des idées 


 La
   Réforme à Douai
Martin Luther



L
a Réforme arrive à Douai sous le règne de Charles Quint par l’intermédiaire des marchands de draps de Tournai en contact avec des drapiers douaisiens. Pierre Bruly organise la Réforme à Douai.

1523 voit les premiers martyrs, ils sont suivis de bien d’autres, connus ou non. La persécution fait rage, on pend, on brûle, on bannit, des femmes sont enterrées vivantes. Mais les réunions secrètes continuent. L’inquisition s’installe : de nombreux protestants quittent la région. Les protestants entrent dans la clandestinité pour trois siècles.

Sous son fils, le roi d’Espagne Philippe II, le protestantisme est presque éradiqué. Le commandant des troupes espagnoles le duc d’Albe ne peut empêcher l’indépendance des Pays-Bas, futur refuge, ni la survivance dispersée de communautés ou de familles protestantes mais de façon clandestine.

C’est sous Louis XIV que nos régions deviennent françaises.

L’apparition du protestantisme a amené les persécutions comme partout et de nombreux noms de martyrs pourraient être cités.  Les pasteurs étaient obligés de vivre cachés pour exercer leurs ministères.

Ce n’est qu’en fin XIXème siècle que nos paroisses actuelles prirent naissance.

A la fin du XIXème siècle, l’Église de Douai dépend du pasteur de Valenciennes. Le culte a lieu dans une salle de l’hôtel de ville. Un arrêté préfectoral du 8 août 1897 autorise la construction du temple.








La Réforme à Arras. Une répression impitoyable

En 1531, Charles Quint, dans une lettre adressée le 5 mars au président du Conseil d’Artois, demande que soit accéléré le procès du chanoine Jean Golatre, accusé d’hérésie1. Les idées de Luther pénétrèrent dans la ville, comme dans les autres cités du Nord de la France, par le livre ou colportées par des marchands venus de Tournai. Elles firent rapidement des adeptes parmi les clercs, les milieux aisés et cultivés, mais aussi chez les artisans et les ouvriers.

Le principal acteur de cette lutte acharnée fut le très-puissant et très-catholique roi d’Espagne. De 1521 à 1550, il promulgua à l’encontre des huguenots une série de onze édits, appelés les placards, qui constituent une législation d’une sévérité et d’une barbarie inconnues jusque-là : tout propos ou comportement hérétique devait être sanctionné par la peine de mort ; le sort le plus atroce était réservé aux femmes que l’on menaçait d’être enterrées vivantes. Charles Quint et son successeur Philippe II furent puissamment aidés dans leur tâche par un pouvoir local loyal et conservateur. Mais grâce à l'appui des princes allemands, les protestants obtinrent la Paix d'Augsbourg, qui dit ceci : "Tel prince, telle religion", ce traité a été appliqué en Allemagne, quant à la France après la promulgation de l'Edit de Nantes (1598) par Henri IV, les protestants se sont retrouvés dans l'illégalité avec la révocation de L'Edit , un siècle plus tard, révocation imposée par Louis XIV, en 1685

Raconter l’histoire des églises d’Arras au temps de la Réforme revient à décrire une série de phases de développement, aussitôt suivies de phases de régression, qui aboutirent vers 1578 à leur extinction presque totale.

Jusqu’en 1544, il n’y eu dans les grandes villes septentrionales des Pays-Bas que des conventicules – ou assemblées secrètes – sans organisation poussée, ni unité de doctrine : on se réunissait pour écouter la parole de Dieu et chanter des psaumes. Le nécessité de « donner forme et commencement d’Eglise pour l’avenir », poussa les communautés à s’adresser à l’église calviniste de Strasbourg afin de recevoir le secours d’un pasteur.

C’est Pierre Brully, le successeur de Calvin à la tête de l’église française de Strasbourg, qui fut envoyé à Tournai. En octobre 1544, au cours d’une tournée missionnaire en Flandre wallonne et en Artois, il vint à Arras. Ce séjour permit aux communautés de se constituer en église. L’un des premiers ministres calvinistes d’Arras fut Michel Robillart, qui mourut sur le bûcher à Tournai le 20 août 1563. L’arrestation de Brully à Tournai au mois de novembre 1544, entraîna une nouvelle vague de persécutions. Bon nombre de suspects réussirent à prendre la fuite et à gagner des cieux plus cléments : la Suisse, l’Allemagne et surtout l’Angleterre. Le plus célèbre de ces émigrés fut l’avocat arrageois Jean Crespin (vers 1520-1572) qui s’établit à Genève comme imprimeur et gagna la reconnaissance de protestantisme tout entier en écrivant l’Histoire des martyrs persécutez et mis à mort pour la vérité de l’Evangile […].

Arras demeura calme au cours de l’été 1566 qui vit s’enflammer

Au début du XIXe siècle,à Arras et ses environs la communauté du département compte  environ 300 membres. Composée en majorité d’agriculteurs-propriétaires, suivis des artisans, de journaliers et de quelques commerçants, sa population reste relativement stable tant dans sa composition qu’en nombre jusqu’au milieu du siècle suivant. Un temple est construit entre 1822 et 1828, grâce à l’aide de l’Etat et de la municipalité. Mais le paradoxe est que la paroisse ne dispose d’un pasteur de façon régulière qu’à partir de 1853. Au début des années 1870, une école est ouverte, accueillant jusqu’à une quarantaine d’élèves. Barly possède aussi un temple bâti de 1840 à 1844 ; il dessert une centaine de protestants disséminés du canton d’Avesnes-le-Comte. A Famechon, un petit lieu de culte sommairement érigé en 1836, cède la place en 1850-1853 à une belle construction en pierre blanche. La communauté forte de 200 membres au début du XIXe siècle, décline progressivement.


A l'inverse des Pays germaniques et de l'Alsace, on ne trouve pas dans notre région de temples luthériens, sans doute à cause de la répression qui a accompagné l'arrivée de la Réforme,; le Calvinisme a pris le pas sous le nom d'Eglise Réformée.

En Alsace et en Moselle, les représentants du culte sont des assimilés fonctionnaires, ils dépendent du ministére de l'intérieur, mais ne sont pas toujours très oecuméniques, j'en veux pour preuve la mésaventure d'une camarade de classe qui voulait se marier dans les environs de Strasbourg avec un catholique; rendez-vous fut pris avec le curé de la paroisse du fiancé, mais quand le prêtre a appris que la future mariée était luthérienne, il leur a fermé sa porte , et le mariage a eu lieu dans une paroisse à 30 km de là.

Ma fille qui est établie en Allemagne, verse des impôts pour le Clergé, impôts déduits de sa fiche de paie.



Massacre de la Saint Barthélémy

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 20:59

François Fénelon de la Mpthe Fénelon naquit le 16 août 1651 au Châtau de Fénelon sue les bords de la Dordogne, dans le Périgord noir, entre Souillac et Sarlat. Il fut d'abord écrivain, on lui doit les aventure de Télémaque (critique déguisée de la politique de Louis XIV) Enfant, Fénelon reçut un enseignement dispensé par un tuteur; dès l'âge de 12 ans, il intégrait l'université de Cahors afin d'y étudier la philosophie et la théologie; il avait exprimé le voeu de se consacrer à la religion.
Très proche et très apprécieé des cercles d'influence, de Bossuet et surtout de Madame de Maintenon, il devint le précepteur du Duc de Bourgogne. 
Il fut par la suite admis à l'académie française en 1693 et reçut l'Archevêché de Cambrai en 1695; il fut surnommé le cygne de Cambrai. C'est entre 1694 et 1696 qu'il écrivit les Aventures de Télémaque, fils d'Ulysse; cet ouvrage pseudo-historique met en lumière les failles de la politique du Roi. Le manuscrit  demeuré confidentiel, fut publié sans son autorisation. Louis XIV y vit une satire de son règne et Fénelon fut banni de la Cour.
Il se retira dans son AArchevêché; il s'occupa du bonheur de ses fidèles et il fut apprécier pour ses  bienfaits; il demeura un écclésiastique atypique bien à l'écart des dérives et de l'opulence du clergé traditionnel. Il mourut en 1715 : Saint-Simon lui consacra un chapitre de ses mémoires, il en parla en termes très élogieux.

Télémaque est considéré comme un ouvrage qui préfigure le siècle des Lumières, Aragon et Sarte le lurent durant leur jeunesse.
                            

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 19:07
Après la magnifique exposition sur l'Egypte en 2007, au Musée de Valenciennes , intitulée PHARAON, après une suite de conférences sur les egyptiens et la mort, et après des vacances culturelles en Périgord et une récente visite de Figeac et du musée Champollion, voici que le Musée d'Arras nous propose une exposition sur Napoléon et l'Egypte (une campagne de trois ans soldée par un échec; les français laissèrent sur place nombres de leurs trouvailles et notamment la Pierre de Rosette, déposée depuis  au British Museum de Londres...)




Cette exposition que nous ne manquerons pas de voir, dure jusqu'au 19 octobre 2009; nul doute qu'il y aura de nombreux visiteurs. N'oublions pas qu'un Boulonnais , Mariette, était un éminent égyptologue, peut-être a-t' il insufflé sa passion aux gens de la région. Si vous trouvez que les expositions sur l'Egypte manquent d'objets, ce dont je doute, vous pouvez traverser le channel et visiter le département d'egyptologie du British Museum (l'entrée est gratuite) et vous constateraient le pillage perpétré par les anglais lors de leur occupation en Egypte, c'est énorme!

                                                                 Musée Champollion
                                                                 à FIGEAC


Les responsables de l'expo d'Arras avaient demandé au British Museum de leur prêter la Pierre de Rosette, ce dernier leur a ri au nez arguant que cette pierre ne sortait jamais du musée londonien (de peur que l'on ne rende pas l'objet dérobé au XIXème siècle.


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