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  • gars du nord
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953
 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....
  • je suis né dans le Pas-de-Calais en 1953 J'aime la folk music surtout américaine la musique celtique la langue de Shakespeare, le théâtre, je gratte un peu la guitare; je travaille dans un lieu de vie pour personnes plus âgées....

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 18:15

Il y a bien des années, je passais devant l'église de La Bassée, le jour d'un enterrement. Il y avait sur le parvis des hommes vêtus de noir et portant bicorne; ces hommes qu'on nomme les Charitables font perdurer une tradition qui traverse les siècles et ils nous font faire ,un bref instant ,un bond dans le passé de la région.


L'histoire de cette confrérie débute en 1188 lorsqu'une épidémie de peste dévaste la région. Personne ne voulait plus enterrer les morts, ni soigner les malades.
C'est alors que Saint-Eloi apparut en songe à Gautier de Béthune et Germon de Beuvry, deux maréchaux ferrants en leur demandant de fonder une " karité " (une charité).
Les deux hommes se rencontrent à la source de Quinty pour se raconter leur vision.
Encouragés par Robert V de Béthune et sur les conseils du prieur de Saint-Pry, Rogon, ils fondent la Confrérie des Charitables de Saint-Eloi. Leur tâche consiste à accompagner et à enterrer les morts sans distinction.

Les charitables poursuivent encore aujourd’hui leur action d’accompagnement et viennent en aide auprès des personnes en grandes difficultés.

 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 18:23

La semaine dernière, en écho à une exposition à l'Hospice Comtesse, se déroulait une conférence de près de deux heures, dans la salle en sous-sol de la médiathèque de Lens. Le sujet en était Jeanne de Flandre, personnage très connu dans la région, puisque l'Hospice Comtesse, c'est à elle qu'on le doit.



L'existence de Jeanne de Flandre n'est connue que grâce aux recherches des historiens, il n'exite en effet, aucune chronique, comme c'était l'usage à l'époque médiévale, si bien qu'on ne connaît pas sa date de naissance et que, c'est l'étude d'archives, de textes de loi, de décrets qui permettent de dresser le portrait de la "bien aimée comtesse". L'archéologie a également apporté sa contribution en découvrant à Marquette, sur un site industriel pollué, les vestiges de l'Abbaye de Marquette et les restes du tombeau de Jeanne.
Ce que l'on connaît de Jeanne et de sa soeur Marguerite, tutoie l'histoire des croisades, le père de la comtesse, Bauduin IX de retour de la quatrième croisade fut élu Empereur de Constantinople; Jeanne porte donc le titre de Comtesse de Constantinople, fait assez singulier. A la mort de Bauduin peu après son retour (son épouse le suivra au tombeau dans un laps de temps assez bref), les deux soeurs se retrouvèrent sous la tutelle de Philippe Auguste qui les cloîtra au Louvre; Jeanne, très jeune, épousa un fidèle du roi, Ferrand de Portugal, qui prit ses distances avec le roi Philippe, après que le fils de ce dernier l'eût humilié... Ferrand dirigea le Comté avec Jeanne, et se ligua contre Philippe Auguste avec Jean sans Terre ,Othon IV, Empereur romain germanique, le Comte de Boulogne et le Comte Guillaume Ier de Hollande, fait prisonnier à la bataille de Bouvines, il passa douze années en captivité; Jeanne s'occupa de son Comté et de celui du Hainaut. Elle promulgua force de lois et permit aux comtés de se développer économiquement, malgré des tracasseries avec un imposteur et les Gantois. Elle accorda une autonomie des cités qui purent élire leurs échevins, fit construire des hôpitaux, des abbayes, des béguinages. A sa mort en 1244, elle fut ensevelie dans l'Abbaye de Marquette (détruite à la Révolution). Son nom traversa les siècles, malgré le manque de témoignages écrits de son existence, et aujourd'hui encore on évoque Jeanne de Flandre quand on se rend à Lille pour une visite à l'Hospice Comtesse, ou que l'on va rendre visite à un nouveau-né à la maternité....Jeanne de Flandre.

 

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:50

 

 Journées du patrimoine samedi dernier, je suis allé mre promener à Liévin et plus précisément à l'église Saint Amé dont le coeur doit s'orner de nouveaux vitraux ...pour l'instant; le projet concerne l'église dans son intégralité, mais les travaux seront effectués par tranches. C'est une vitrailliste basée à Esquerchain qui a obtenu le marché et samedi elle expliquait son travail, méticuleux et très artistiques aux quelques visiteurs présents. 




vitrail actuel



























    vitrail neuf (un peu sombre, c'est moi!)








le résultat sur maquette proposée par la vitrailliste Judith DEBRUYN d'Esquerchain


Son Blog :  http://judithdebruyn.blogspot.com/










Depuis le début du Moyen Âge, ces pièces sont assemblées par des baguettes de plomb. Ce procédé, bien qu'aujourd'hui toujours dominant, n'est pas le seul en usage : d'autres techniques, telles que celles du ruban de cuivre (aussi appelée méthode Tiffany, de son concepteur Louis Comfort Tiffany), de la dalle de verre enchassée dans le béton ou le silicone, de collages (avec des résines ou des polymères, et du vitrail à verre libre, peuvent être utilisées ou combinées.

 

Un vitrail est appelé vitrerie lorsque son dessin est géométrique et répétitif (par exemple des losanges ou des bornes). La vitrerie est généralement claire et sans peinture.

 

Un vitrail et une vitrerie se réalisent suivant le même procédé en associant le plomb et le verre. Le verre utilisé est plan, d'une épaisseur variant entre 1,5 mm et 5 mm, et le plomb se présente sous forme de baguettes en forme de H couché. Les pièces de verre sont serties dans les plombs puis l'ensemble est maintenu définitivement grâce aux soudures réalisées à chaque intersection des plombs

 

 

Le vitrail médiéval

En tant que forme artistique, la technique du vitrail atteint sa plénitude au Moyen Âge. Durant les périodes romane et gothique primitif (950 à 1240), les ouvertures se développèrent exigeant de plus grandes surfaces vitrées. La stabilité était assurée par de robustes cadres de fer. Ces modèles sont encore visibles dans la cathédrale de Chartres et à l’extrémité orientale de la nef de la cathédrale de Canterbury.

Avec le développement ornemental de l’architecture gothique, les ouvertures devinrent de plus en plus grandes, améliorant l'éclairage des intérieurs. L'architecture gothique innova en introduisant un cloisonnement des fenêtres par des piliers verticaux et des motifs de pierre. La complexité de ces ouvertures atteignit son apogée dans les immenses baies du style flamboyant européen.

Intégrés à la tendance à l’élévation verticale des cathédrales et des églises paroissiales, les vitraux devinrent des créations de plus en plus audacieuses. La forme circulaire, ou rosace développée en France, évolua à partir de percements relativement simples dans les parois de pierre jusqu’aux immenses rosaces, comme celle du fronton ouest de la cathédrale de Chartres. Ces modèles atteignirent une énorme complexité, la dentelle de pierre étant ramifiée en centaines de différents points, comme dans la Sainte-Chapelle à Paris.

 

Le vitrail en dalle de verre

 

vitrail en dalle de verreIl s'agit d'une technique particulière, très récente par rapport à l'Art séculaire du vitrail classique, puisqu'inventée par des moines trappistes dans les années 50. Initialement, le travail s'effectue à l'aide d'un coin et d'un marteau, qui servent à tailler des morceaux de verre dans des petits blocs de verre de 2 à 3 centimètres d'épaisseur ayant la forme d'une brique. [1] On pose la pièce de verre sur le coin, et l'on frappe à l'aide du marteau pour séparer des morceaux jusqu'à obtention de la forme souhaitée, selon le même procédé de "calibrage" décrit ci-dessus.

 

Les pièces ainsi obtenues sont alors disposées selon le modèle dans un coffrage, formé par des tasseaux de bois. Un travail minutieux et inspiré d'écaillage, effectué avec des martelines spéciales sur la tranche des verres, enrichit ces derniers de brillances et nuances. Ce coffrage sert à couler le béton qui constitue l'armature de la dalle de verre, dans les dimensions et formes souhaitées. On coule ensuite le béton.

Durant l'opération de coulage, des tiges de métal sont plongées dans le béton pour renforcer l'armature.

 

C'est la nécessité d'avoir une armature très robuste, du fait du poids des pièces de verre, qui donne à ces vitraux cet aspect massif lorsqu'on les voit de l'extérieur d'un édifice.

 

De nos jours, la technique a évoluée vers l'utilisation de résine "époxy", dont la solidité a permis de réduire les largeurs d'armature, passant d'un minima de 4 centimètres à moins de 1cm, suivant la surface du vitrail.

 

Le vitrail à verre libre

 

Vitrail à verre libre, il s'agit d'une technique de vitrail contemporain constitué de pièces de verre de diverses natures et textures (verre antique, copeaux de dalle de verre, tiges de verre, billes de verre, verre de plage, verre de récupération, etc) déposées et combinées entre deux vitres, espacées d'environ 2cm, serties dans un cadre de bois ou de métal.

 

Le vitrail à verre libre se différencie du vitrail traditionnel serti au plomb sous cinq aspects:

 

1. Alors que les grands vitraux d'églises ou de cathédrales se présentent comme de grands aplats, le vitrail à verre libre montre plutôt une très grande variété de textures. Le vitrail est alors dit ou perçu comme étant plus dynamique, en ce sens que lorsque la lumière ponctuelle (un point de lumière), le soleil par exemple, poursuit sa course, ou que le spectateur se déplace par rapport au vitrail, les effets de lumière se déplacent aussi, passant d'une pièce de verre à l'autre.

 

2. La réalisation d'un vitrail à verre libre nécessite environ quatre à cinq fois plus de temps qu'un vitrail traditionnel et la quantité de verre utilisé est multipliée dans la même proportion. Ce qui fait que les vitraux à verre libre sont environ aussi lourds que les vitraux en dalles de verre.

 

3. Un vitrail à verre libre se construit un peu à la manière d'une tapisserie haute lisse. Il se monte de bas en haut. Les pièces de verre étant déposées librement dans la boîte vitrée qui leur sert d'habitacle, il s'en suit qu'il est absolument impossible de produire deux vitraux à verre libre absolument identiques, ce qui est possible, par contre, en vitrail traditionnel.

 

4. Un vitrail à verre libre ne contient aucune colle ni n'utilise aucune forme de sertissage. Ce qui retient le verre, c'est uniquement son cadre, son contenant de vitre et de métal ou de bois. Ceci signifie que les pièces de verre à l'intérieur du vitrail à verre libre peuvent bouger si, par exemple, le vitrail est tourné de 180° à la verticale, c'est-à-dire lorsque le haut devient le bas et que le bas se retrouve en haut. Ainsi, plus le verre est compact, moins il peut bouger.

 

5. Un vitrail traditionnel au plomb pourrait, à la limite, mesurer deux mètres sur deux. Un vitrail à verre libre de plus d'un mètre carré implique des contraintes techniques particulières. Notamment, la pression latérale augmente rapidement au centre du vitrail, ce qui fait que les vitres qui retiennent les pièces de verre ont tendance à se bomber. Plus le cadre est grand, plus les vitres doivent être épaisses. Par exemple, des vitres de 4mm d'épaisseur suffisent pour un cadre de 60 x 60 cm, alors qu'il faut utiliser des vitres de 5 à 6 mm pour un cadre d'un mètre carré.

 

Principales étapes de réalisation d'un vitrail au plomb

La conception

Contrairement à d’autres techniques comme la peinture à l’huile, la technique du vitrail laisse peu de place à l’improvisation pendant la réalisation.

Le dessin, la couleur, la solidité et la pérennité du vitrail... mais surtout la qualité de la lumière qui pénètrera dans l'architecture doivent être définis en amont.

 

 

La maquette sert de document de référence tout au long de la réalisation du vitrail.

 

La coloration

Cette étape détermine l’harmonie des différents verres colorés. On choisit les verres suivant les couleurs indiquées sur la maquette et en tenant compte de leur nature : antique, plaqué, imprimé... Les échantillons des verres sont comparés sur une verrière d'exposition pour observer le rapport des couleurs entre elles.

 

Le tracé

C'est le " dessin technique " du panneau, réalisé à l’échelle 1/1 sur du papier bulle. Le réseau des plombs est tracé avec précision en utilisant la maquette comme modèle. Il est ensuite calibré pour que l’on coupe les verres. Dans le cas d’un vitrail figuratif : on procède à un agrandissement de la maquette. Si l’on possède un carton, on peut décalquer le dessin des plombs sur le papier. Dans le cas d’une vitrerie : on utilise un compas à balustre pour reporter les écartements identiques.

 

Les pièces sont différenciées par des numéros afin d'être facilement localisées. Ces indications peuvent être le numéro de la baie, le numéro du panneau dans la baie et le numéro de la pièce dans le panneau. Elles peuvent également mentionner la référence du verre qui leur est attribuée. Une feuille de verre peut avoir des variations de valeur qui seront visibles sur les pièces. On peut donc indiquer le sens du dégradé (+/-) ou l'intensité choisie (forte, moyenne, faible).

 

Le calque

Avant d’être calibré, le tracé est reporté sur un calque. Cette " sauvegarde " est importante pour la réalisation de futures copies ou d’éventuelles réparations de pièces cassées. Il sert aussi à positionner les pièces qui sont coupées et éviter les confusions et les pertes. Un deuxième calque peut être réalisé pour le sertissage qui servira de guide en étant glissé sous le panneau.

 

 

Vitrail contemporain Le calibrage

Après avoir réalisé le calque, le tracé est découpé méthodiquement. Le calibrage sert à conserver les mesures du panneau en tenant compte de l’assemblage verre/plomb. Il convient d’enlever l’épaisseur de l’âme du plomb (1,75mm) sur le tracé. Celle-ci est répartie de chaque côté du trait, puis enlevée. On obtient des calibres en papier fort qui servent de guide pour la coupe de chaque pièce. Il est réalisé différemment suivant le motif du panneau : Le calibrage à la lame et au réglet est utilisé pour les motifs rectilignes (losanges, bornes,...) dont la coupe des pièces se fait souvent à la pige. L’outil passe symétriquement de chaque côté du trait. Le calibrage aux ciseaux à calibrer est utilisé pour découper les formes courbes. Ils possèdent une lame centrale mesurant 1,75 mm qui retire l’épaisseur de l’âme du plomb.

 

La coupe

 

Préparation des pièces.

Vitrail de Tiffany avec son verre opalescent caractéristique. Le dessin asymétrique est réalisé par la combinaison de verres colorés et d'un décor peint qui joue avec la trame régulière des cadres.La coupe des pièces est très précise car chaque défaut peut modifier le résultat, soit dans les mesures, soit dans le motif. Les calibres servent de guide pour chaque pièce et leur superposition avec les pièces doit être parfaite. On utilise un diamant (naturel ou synthétique) ou un coupe-verre (roulette de vitrier). D’une façon générale, l’action de la coupe se fait en deux temps : une rayure puis un décrochage. Si la rayure est correctement effectuée, le verre " file " et le décrochage se fait rigoureusement à cet endroit (les molécules sont séparées pour permettre ensuite la séparation). Dans tous les cas, plus le décrochage est tardif, moins il est facile car la coupe se referme ensuite peu à peu. Si la main ne peut décrocher les deux morceaux, on utilise une pince à détacher positionnée perpendiculairement au trait de coupe. Si les bords sont imparfaits après le décrochage, on les rectifie avec une pince à gruger. Pour une meilleure finition, la pierre carborundum permet d'améliorer le bord des pièces.

 

L’organisation est différente suivant le motif et le type de pièces à débiter :

 

Si chaque pièce est unique, on utilise individuellement chaque calibre. Ce cas s'applique souvent à des motifs calibrés aux ciseaux à trois lames. Le coupe-verre suit rigoureusement le bord du calibre sans l'empiéter.

 

Pour obtenir une pièce, il faut exécuter plusieurs traits de coupe, c'est-à-dire autant de traits que son contour en comprend. Généralement, les côtés les plus difficiles sont coupés en priorité pour éviter les pertes de temps et de matière.

Pour les pièces qui ont des creux, on procède en " coupes d'appel " qui permettent de progresser successivement vers la forme désirée.

Pour une pièce qui se répète en série, les passages successifs du coupe-verre vont déformer le calibre. On peut en fabriquer une copie dans un matériau plus résistant que l'on appelle clinquant.

 

Si les pièces ont des largeurs identiques et parallèles, elles sont coupées en série à l’aide d’une pige. Les bandes sont débitées en faisant glisser la pige sur la feuille de verre contre la règle de la table de coupe. Pour couper des rectangles, on a besoin d’une pige pour la longueur et d’une deuxième pour la largeur. La première bande est débitée par la deuxième pige. Pour couper des carrés ou des losanges, on utilise deux fois la même pige ! Ce procédé permet de conserver précisément les dimensions des pièces qui doivent être identiques.

 

Pour enlever en série la même partie d’une pièce à bords rectilignes, on fabrique des machines. La pièce est calée dans un assemblage de petites règles en bois où l’on fait glisser le coupe-verre contre le dernier morceau cloué. De cette façon, le passage de l’outil se fait systématiquement au même endroit.

Le sertissage . Le sertissage regroupe l’ensemble des gestes pour assembler les verres et les plombs. Le " chemin de plomb " détermine son organisation. Il est étudié au préalable pour obtenir un réseau solide et logique lors du montage. Au-delà de sa fonction mécanique, le chemin de plomb dessine le motif du vitrail ; le sertissage doit donc respecter le dessin pour qu'il soit lisible.

 

Les équipements et outillages : La table de montage est le support qui va recevoir l'assemblage. Elle est en bois (de peuplier de préférence) et reçoit deux règles clouées perpendiculairement sur ses bords. Ces règles sont biseautées pour recevoir le plomb d'entourage. Le montage vient s'appuyer dans le coin formé à gauche ou à droite du monteur suivant s'il est gaucher ou droitier.

 

Le monteur utilise des couteaux de montage de différentes largeurs qui servent à couper le plomb et à le manipuler. On peut aussi utiliser un couteau à plomb en forme de serpe. Celui-ci dispose d'une lame courbe finissant en pointe et d’un manche souvent muni d'une butée en étain pour remplacer le marteau. Le marteau sert à taper les extrémités des plombs, à planter les clous de montage, à tasser les verres dans les plombs (avec son manche) et à tasser le panneau quand le sertissage est terminé. L'ouvre-plomb sert à écarter les ailes des plombs pour qu’ils accueillent les pièces. Les clous de montage servent à maintenir les pièces provisoirement lors du montage. Leur forme est conique pour ne pas écailler le verre et pour qu'ils s'enlèvent aisément.

 

Principes de mise en plomb:

 

Chaque plomb doit être légèrement aplati à son extrémité afin de pouvoir pénétrer jusqu'au cœur d'un autre déjà installé. Un plomb situé entre deux verres doit être immédiatement coupé et aplati pour que le suivant puisse couvrir le montage effectué. Un plomb n'est jamais coupé au milieu d'une pièce, le suivant vient toujours l'arrêter. Avant d’être soudées, les ailes des plombs sont rabattues à l’aide d’une spatule à rabattre pour consolider le panneau. Cet outil est en bois ou en plastique et peut avoir deux formes: soit pour rabattre les deux ailes en même temps, soit pour rabattre une seule aile à la fois.

 

Le soudage

 

 

L’étain est le métal utilisé pour le soudage car il fond à une très basse température (232°C). On l'utilise sous forme de baguettes composées d'un mélange avec 40% de plomb. De l’oléine est appliquée sur chaque intersection à l’aide d’un pinceau ou en imprégnant la baguette d’étain. Cette huile sert à décaper la surface du plomb pour que la soudure adhère. La stéarine est aussi utilisée ; elle remplit la même fonction que l'oléine mais elle présente l'aspect d'un bloc cireux blanc que l’on frotte aux intersections. Le fer à souder est un appareil qui produit de la chaleur vers une panne en cuivre, il peut être électrique ou à gaz. La panne peut être de taille et de forme variable.

 

Le chevauchement des ailes des plombs est recouvert et dissimulé sous l'étain. La soudure est légèrement bombée sans être trop grosse. Sa forme est centrée sur l'intersection de façon symétrique sans être trop étalée et l’ensemble formé est homogène. La deuxième face du panneau est ensuite contresoudée à l’exception du plomb d’entourage qui ne l’est pas.

 

Le masticage

Cette opération assure l'étanchéité et consolide le vitrail. Elle reste controversée au sein des professionnels car ses effets à long terme peuvent altérer la qualité des matériaux. Lorsque les plombs sont soudés, le panneau n'est pas encore hermétique. On comble les fins espaces entre les verres et les plombs à l'aide d'un mastic liquide. Celui-ci est appliqué à l'aide d'une brosse ronde pour qu'il pénètre entre les ailes des plombs et la surface du verre. Ceci nécessite un nettoyage intensif utilisant de la sciure et une brosse à chiendent.

 

Ce type de masticage est fortement déconseillé dans le cas d'un panneau ancien possédant des pièces peintes : on exerce alors un masticage " au doigt " à l'aide du même mastic (préparé plus ferme) ; ce qui évite un contact sur la totalité des surfaces.

 

Le mastic est une composition à base d’huile de lin, de blanc de Meudon (d'Espagne, de Troyes) et de siccatif (pour accélérer le séchage). Le panneau sèche ensuite selon plusieurs variantes, certains ne rabattant pas les ailes avant le masticage; on peut aussi nettoyer avec du papier journal, etc.

 

Le vocabulaire [modifier]

aile du plomb : partie visible de la baguette de plomb, de largeur variable, maintenant les pièces de verre.

âme du plomb : barre transversale interne du plomb (barre du " H "), insérée, lors de la mise en plomb, entre les tranches des pièces de verre.

barlotière : barre métallique plate épousant la forme des panneaux qu’elle soutient.

calibre : forme en papier fort, utilisée comme patron ou gabarit pour découper une pièce de verre.

carton de coupe : Décalque du carton d’assemblage sur papier fort, découpé ensuite en calibres.

carton d’assemblage : maquette grandeur nature du vitrail, portant le tracé précis du réseau des plombs ou du cuivre.

ciseaux à calibrer : ciseaux à triple lames servant à la découpe des calibres, pourvus d’une lame supplémentaire au centre qui détache une bande de papier de l’épaisseur de l’âme du plomb ou du ruban de cuivre.

cive : pièce de verre circulaire de petite taille obtenue par soufflage, comportant une boudine au centre.

copeau de dalle de verre : éclat de dalle de verre taillée à l'aide d'une marteline.

couleur de cémentation : Couleur constituée d’un colorant d’origine métallique qui, à l’aide d’un cément, ou véhicule, pénètre dans les couches superficielles du verre et le colore après cuisson.

couleur vitrifiable : Peinture composée d’un colorant et d’un fondant qui, déposée sur le verre avant cuisson, est transformée par fusion en une matière vitreuse faisant corps avec le verre.

coupe à la pige : Coupe répétitive de pièces de verre de forme similaire. On utilise une pige à la place du calibre en papier fort.

coupe au calibre : Coupe effectuée en suivant le contour des calibres.

dalle de verre : Pièce des verre de 30 x 20 cm et d’environ 25 mm d’épaisseur, coulée dans un moule et servant à la confection de vitraux assemblés au ciment armé ou à la résine époxy.

émail : couleur vitrifiable associant un fondant transparent teinté à l’aide d’oxydes métalliques, qui sert à colorer les verres blancs ou à rehausser la teinte des verres colorés.

fondant : substance utilisée pour abaisser le point de fusion des couleurs vitrifiables.

frottis des plombs : Report sur une feuille de papier du réseau de plombs d’un vitrail à restaurer, obtenu en pressant le papier contre les plombs et en le frottant avec un bâton de graphite pour obtenir une empreinte.

fusing : cuisson entre 750 et 850°C de plusieurs couches de verre superposées, un verre support et des verres décorés, pour obtenir leur collage par fusion.

gravure à l’acide : Dévitrification superficielle d’une pièce de verre sous l’action d’acide fluorhydrique ; procédé employé sur du verre doublé pour obtenir des effets décoratifs par contraste de couleurs.

grisaille : couleur vitrifiable noire, brune, etc., composée d’un pigment (oxyde métallique) et d’un fondant. Diluée à l’eau distillée ou au vinaigre, et additionnée de gomme arabique pour favoriser son adhérence sur le verre, elle est cuite entre 600 et 650°C.

gruger : corriger les inégalités de coupe, ou effectuer certaines coupes rentrantes, en rongeant les bords du verre à l’aide d’une pince.

jaune d’argent : Couleur de cémentation, ne nécessitant pas de fondant, composée de sels d’argent et d’ocre, qui pénètrent dans la couche superficielle du verre et le colorent d’un jaune transparent.

mastic : mélange d’huile de lin et de blanc d’Espagne appliqué sous les ailes des plombs du vitrail pour assurer l’étanchéité et la rigidité du panneau.

mise en plombs : opération consistant à engager les contours de chaque pièce de verre dans les gorges des baguettes de plomb, puis d’en rabattre les ailes contre le verre avant d’entreprendre la brasure des intersections de plombs.

panneau : au sens strict, chaque partie d’un vitrail délimitée par une armature métallique.

plomb de casse : plomb très mince utilisé en restauration pour maintenir les fragments d’une pièce rompue.

remise en plomb : remplacement partiel ou complet des plombs cassés ou abîmés d’un vitrail ancien par des plombs neufs.

réseau de plombs : ensemble des plombs d’un panneau ou d’une verrière.

thermoformage : cuisson d’une pièce de verre sur un support en relief au-delà de son point de fusion pour lui donner une forme particulière.

vergettes : tiges métalliques servant à renforcer le maintien des panneaux, fixées par des attaches soudées au réseau de plombs.

vitrifiable : qui peut acquérir une structure vitreuse par cuisson

Article Wikipédia

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 17:38





Le Kent de Dickens commence à Broadstairs, une petite station balnéaire un peu assoupie sur la côte est de l'Angleterre, sur une falaise, se dresse un manoir majestueux. Datant des années 1790, la bâtisse s'appelle BleakHouse, comme le roman de Dickens (connu en français sous le nom de La Maison d'Apre-Vent, bleak peut aussi vouloir ,dire triste, désolé….
C'est à Chatham, dans le Kent, que la famille Dickens s'installe cinq ans après la naissance du jeune Charles, en 1812. Et c'est à Gad's Hill, sa maison de Rochester, que l'écrivain terminera sa vie, en 1870. Entre-temps, le Kent aura laissé une empreinte indélébile sur son œuvre.

Pour suivre l'écrivain pas à pas, il faut pousser jusqu'à Chatham, jusqu'au bureau des paies de la marine, où a travaillé son père et où les Dickens ont vécu. La petite ville est devenue le siège du Dickens World, le tout nouveau parc d'attractions à thématique dickensienne.

On gagne ensuite Rochester, où l'écrivain passa les dernières années de sa vie. La rue principale, la Restauration House devenue Satis House

C'est à Higham qu’on découvre Gad's Hill, Enfant, alors qu'il l'avait vue pour la première fois, en compagnie de son père, Dickens avait rêvé de posséder cette vaste et élégante demeure. Comment aurait-il pu deviner alors qu'il y vivrait ses derniers instants ?Oliver Twist, jusqu'au Taste of Two Cities, en passant par Topes Restaurant, un restaurant moderne et élégant dans un bâtiment du XVIe siècle qui inspira quelques scènes du Mystère d'Edwin Drood.

En sortant de Gad's Hill, devenu une école privée, on se promènera dans les rues de Higham où tout rappelle l'univers du romancier.

Rochester  tente de remonter le temps pour retrouver une allure victorienne. Les lectures, les manifestations abondent. Et, en plissant un peu les yeux, on croisera dans les rues la petite Dorrit, Nicholas Nickleby ou Monsieur Pickwick en personne... High Street est jalonnée des lieux qui l'inspirèrent. La Six Poor Travellers' House abritait les pauvres et servit de modèle à The Seven Poor Travellers. L'Eastgate House est le manoir élisabéthain des Papiers posthumes du Pickwick Clubet du Mystère d'Edwin DroodSatis House, un bâtiment en briques rouges, austère, a servi de demeure à Miss Havisham (Les Grandes Espérances). Enfin, à deux pas de là, The Vines est le jardin public rendu célèbre par Pip dans Les Grandes Espérances. Tandis que Minor Canon Row et la cathédrale de Rochester sont les hauts lieux du Mystère d'Edwin Drood, le dernier roman (inachevé) de Dickens.Les personnages, l'architecture des lieux se fondent dans l'œuvre.Il faut absolument se rendre au  Baggins Book Bazaar pour se mettre vraiment dans l'ambiance. Selon ses propriétaires, Baggins Book est la plus grande librairie d'occasion au monde (et c’est vrai qu’il y a là une multitude de livres,  on a l’embarras du choix). Elle offre en tout cas aux admirateurs de Dickens un grand choix de titres, en éditions récentes ou anciennes ou même en roman-feuilleton. L'idéal pour se préparer au grand festival Charles Dickens, qui a lieu chaque année, début juin, à Rochester (tellement fréquenté qu’on se marche sur les pieds)..J’aime bien y aller pour passer quelques heures, à chaque fois j’imagine le pauvre David Copperfield en route pour Douvres, l’estomac dans les talons, nous sommes en effet sur la vieille route qui part de Londres pour aboutir aux blanches falaises de L’Angleterre.


 

 

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 19:31

Dans le Nord, on peut écouter les stations de radios belges et néerlandaises ; celle que j’aime beaucoup c’est classic 21, que j’écoute souvent le dimanche matin et le soir quand je suis en voiture. C’est sur une radio de la RTBF que j’ai entendu le Nashville Skyline de Dylan en 69, les stations française à 17 heures , ne passait pas cette musique. C’est aussi une radio qui se veut proche de la Grande-Bretagne (la porosité entre Belgique et Angleterre comme dit mon frère).

 

Les slogans de la radio sont " Quand le rock devient classique " , " Classic 21, la bande originale de votre vie " et " Écoutez l'original ". Cette radio se veut à la fois tournée vers l'histoire du rock, avec des émissions comme le " Making of " qui raconte l'histoire de la réalisation d'un album phare ; le " Top 500 Heroes ", un classement d'humeur des plus grands albums rock par les internautes ; ou encore les " classic rock ". La radio s'intéresse aussi au rock tel qu'il se fait aujourd'hui, avec les nouveaux titres diffusés régulièrement et les festivals auxquels la radio apporte son concours.

Classic 21 est l'héritière directe de Radio 21

 

 

De Grande-Bretagne, on peut entendre la BBC radio4 (interessante pour les faits de société et l’histoire, entre autres) et 648 (spécialiste des nouvelles et au débit plus lent que la BBC, donc facile à écouter), mais hélas pas radio2 qui diffuse sur la bande FM, mais avec internet , tout est possible ou presque (on ne peut pas écouter l ‘émission que Dylan propose sur radio2, seuls les britanniques y ont accès, question de droits sans doute, lors j’écoute tous les jeudis, l’émission de la veille, celle de Mike Harding, qui diffuse de la folk brit .

à qui elle a repris le concept " Music and News ". Elle est aussi la principale chaîne de radio-trafic en Belgique francophone outil devenu indispensable pour tout automobiliste. De par sa situation géographique, la radio diffuse aussi largement sur le Nord de la France et, n'ayant pas d'équivalent, y reçoit une large audience.










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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 21:00

Fille de Baudouin V ou encore Baudouin de Lille, Mathilde de Flandre, 1m25, devint reine d'Angleterre en 1066 (c'est pour les Anglais une date qu'on n'oublie pas comme 1515 pour les Français); mariée à Guillaume de Normandie, certainement plus connu sous le nom de Guillaume le Conquérant. On a attribué à Mathilde la confection de la tapisserie de Bayeux, cette thèse fut abandonnée par la suite; en effet, devant les 70 mètres de long de l'ouvrage, on peut légitimement douter sur le bien fondé de cette attribution; il semblerait que la tapisserie ait été brodée par des artisans anglo-saxons...

La tapisserie est exposée à Bayeux, jolie ville du Bessin, dans un musée éponyme. Un audio-guide permet de bien comprendre les différents tableaux, mais les explications ne sont pas assez exhaustives pour comprendre toutes les scènes  en bas de l'ouvrage, ce qui suppose et incite de pousser la recherche dans les bibliothèques universitaires pour de plus amples commentaires et ainsi repartir un jour dans le Bessin, admirer cette fantastique peinture de fils brodés.




















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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 11:02

Par temps chaud, il faut éviter de s'exposer au soleil, boire beaucoup et rester au frais si possible...aujourd'hui les salles de cinéma sont climatisées,certes, mais les films pas toujours interessants; alors une autre solution consiste à aller dans les musées (c'est aussi valable par temps de pluie), pour trouver (de) la fraîcheur (bonjour madame Fraîcheur, qué tal? ). Ainsi mon dévolu s'est jeté (encore un hyppalage! ) sur un musée situé à Paris, musée qui a la bonne idée de proposer à ses visiteurs des salles d'exposition climatisées; en l'occurence le musée d'Orsay. Après une visite de Montmartre, un petit café servi avec sourire (mais oui ! ils savent sourire à Paris, pas tous, mais quand même j'ai rencontré des gens souriants dans l'ensemble), une petite marche à pied de l'Etoile aux jardins des Tuileries, et en avant pour quatre heures de visite...de l'autre côté de la Seine, au Musée d'Orsay. Du monde mais pas trop, sauf dans les salles des Impressionnistes, un peu étroites, et des tableaux à ne plus savoir où regarder... Bien sûr, une visite ne suffit pas, il faudra revenir, mais en attendant j'irai régulièrement passer quelques moments dans nos musées régionaux et notamment ceux de Douai et Arras.


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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 20:58

Je recherche des sujets d'articles, mais comme je ne bouge pas en ce moment, la torpeur estivale sans doute, je ne trouve guère de sujets très actuels, toujours pas de tram sur pneus à Douai, toujours pas de première pierre du Louvre Lens, mais on parle beaucoup du classement Unesco pour une partie du bassin minier( et non pas ex car il y a encore de mines sous nos pieds, même s'il y a moins de mineurs dans nos cités ouvrières).Je ne sais pas pour quelle raison, on ne recense que des sites à l'ouest du bassin et pas à l'est (le Nord donc) peut-être parce que l'instigateur du projet est de Loos en Gohelle où alors ce sont les agglos qui ne s'entendent pas...à chacun son territoire, bientôt on paiera des octrois comme à l'époque médiévale pour entrer dans les villes (déjà que certains contribuables trouvent à redire que des"étrangers" fréquentent leurs structures culturelles et autres, mais, d'une part, les "étrangers" paient un peu plus cher que les autochtones -même bien plus cher! voir Lens par exemple- et, d'autre part, ces contribuables qui trouvent à redire, on ne les voit pas dans "leurs" structures et on ne les voit pas pas non plus dans les différentes manifestations ,culturelles notamment, où, là, tout le monde paient le même prix.




Alors je médite.....sur la bêtise humaine.
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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 11:58

Les Beatles étaient à Lens hier soir avec la tournée d'été du Conseil Général du Pas de Calais. Le mimétisme était parfait du point de vue musical; "John Lennon" avait le nez de Lennon et le bas du visage de Mc Cartney, souis certains angles le batteur avait des airs de Richard Starkey, quant à "George", il ressemblait plus à Brian Ferry. Mais c'était bien sympa ce concert, bien sûr les morceaux étaient ceux des tournées des Beatles, pas de morceaux de "rubber soul" ni de "revolver", on peut le comprendre.... En plus ils parlaient un anglais très compréhensible, de toute évidence les musiciens ne venaient pas du nord de l'Angleterre, terrible à comprendre cet accent (voir le film "it's a free world", par exemple)! Donc un bon moment passé à Lens, animé ce samedi-là, avec le match OM-Lens et les bistros pratiquement tous ouverts en ce mois d'août....Lens devient une ville touristique, tourisme industriel  et historique s'entend, avec un gros travail du "Syndicat d'initiative"de la ville dans l'organisation de visites; "les Boyaux Rouges n'ont pas à rougir de la mutation de leur territoire, n'en déplaise à certains...!!
http://www.deezer.com/listen-3034765
















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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 20:18















Né le premier juillet 1872 à Cambrai; après des études à l'Ecole Centrele , il se lança dans la fabrication de lanternes pour automobiles et avions. A la tête d'une entreprise florissante, il se pris de passion pour l'aéronautique et devint le premier pilote diplômé.

Le Dayly Mailoffrait un prix de 25000 francs-or à celui qui traverserait la Manche; Latham pilote britannique, inscrit au concours depuis le 2 juillet, Blériot trouva logique que ce dernier se lançât en premier dans la tentative. Blériot pendant ce temps, participa au meeting aérien de Douai, où il fut gravement brûlé par de l'huile du carter de son moteur.

Après l'échec de Latham, Blériot entreprit dans le plus grand secret, les préparatifs pour tenter l'aventure; il décolla du cCap blanc Nez à 4 heures 41 et travera la Manche en 37 minutes à la moyenne de 80 kilomètres-heures environ, aux commandes de son Blériot XI.

Riche et adulé, Blériot se lance dans la construction d'aéronefs... en 1914, à l'instar des autres constructeurs, il fabriqua des appareils en grande quantité(10 000).

A la fin de sa vie, Blériot , aux prises avec la r, il connaît des difficultés financières, il passe la main avant de mourir prématurément en 1936.


Hier 25 juillet 2009, un pilote entreprit de refaire la traversée avec le même appareil; sa tentative a été couronnée de succès, comme quoi, un siècle plus tard, l'appareil de Blériot est toujours aussi fiable.
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